Et si on passait notre dimanche dans les galeries d’art ?
Un dimanche à la Galerie fête sa troisième édition, l’occasion de profiter de la richesse et de la diversité de 100 galeries d’art parisiennes ouvertes exceptionnellement. Découvrez la sélection de Numéro de Beaubourg à Belleville.
Par Alexis Thibault.
Un dimanche à la Galerie fête sa troisième édition, l’occasion de profiter de la richesse et de la diversité de 100 galeries d’art ouvertes exceptionnellement à Paris. Découvrez la sélection de Numéro.
Marais/Beaubourg
Chloé Wise à l'Almine Rech Gallery,
Of false beaches and butter money est la première exposition personnelle de l’artiste canadienne Chloe Wise qui s'est faite connaître grâce à ses sacs "Pancakes” et “Bagels” logotypés d'un Chanel. Peinture, photographie, sculpture, la jeune artiste aborde dans ses œuvres pleines d'humour la société de consommation et ses dérives. Elle explore la poésie de la discordance entre les cultures visuelles et les systèmes, produits et individus qu’elles s’attachent à représenter.
Almine Rech Gallery, 65 rue de Turenne (Paris IIIe)
Ari Marcopoulos, Galerie Frank Elbaz
Pour sa seconde exposition personnelle, Ari Marcopoulos orne les murs de la galerie de plus d’un millier d’images, des photocopies de photographie qui combinent archives et nouvelles productions : portraits, grafittis, skaters, rappeurs et personnalités queer.
Galerie Frank Elbaz, 66 rue de Turenne (Paris IIIe)
GB Agency et la pensée de Hassan Sharif
La galerie GB Agency rend hommage à la pensée et à l’oeuvre de Hassan Sharif. Développée en 1982, l’œuvre Books and Boxes correspond, au départ, à quelques feuilles agrafées qui déploient ses expérimentations de calculs systématiques. Ailleurs, dans des contenants en bois avec des bandes de papier découpées, Hassan Sharif mêle l'ordre et le hasard.
GB Agency, 18 rue des Quatre-Fils (Paris IIIe)
Guillaume Linard-Osoria, Galerie Alain Gutharc
La Galerie Alain Gutharc présente Les Courants Parallèles, seconde exposition personnelle de Guillaume Linard-Osorio qui regroupe une série inédite de dix tableaux, terrain d’une plasticité nouvelle chez l’artiste.
Galerie Alain Gutharc, 7 rue de Thorigny (Paris IIIe)
Jennifer Caubet à la Jousse Entreprise
Jennifer Caubet rend compte de son exploration du désert californien Mojave dans l’exposition Point Omega. Les scans et les photographies décuplent la dimension politique de son œuvre qui s’empare de l’espace comme on pourrait quadriller un périmètre.
Jousse entreprise, 6 rue Saint-Claude (Paris IIIe)
La Galerie Christophe Gaillard accueille Hélène Delprat
Plasticienne, peintre, scénographe, Hélène Delprat envahit la galerie Christophe Gaillard et présente Moi qui adore Barnett Newman, on peut dire qu’on en est loin !, référence à l’éminent représentant de l’expressionisme abstrait. On y découvre des œuvres picturales polymorphes monumentales.
Galerie Christophe Gaillard, 5 rue de Chapon (Paris IIIe)
Le sculpteur Michel Aubry à la Galerie Eva Meyer
Avec La Loge des Fratellini, le sculpteur français Michel Aubry s’empare de différentes œuvres et de l’histoire de leurs auteurs. Figures de l’art, du cirque ou du cinéma l’artiste multiplie les rencontres anachroniques entre le photographe Alexandre Rodtchenko, l’acteur et réalisateur Erich von Stroheim ou encore Le Corbusier.
Galerie Eva Meyer, 5 rue des Haudriettes (Paris IIIe)
Edgardo Aragondes à la galerie Mor Charpentier
L'artiste mexicain Edgardo Aragondes dévoile des performances enregistrées et des vidéos qui s'organisent autour de scénarios au discours politique. Des récits inspirés par le contexte du quotidien et par la dureté des réalités sociales, généralement celles du Mexique. L'exposition Materia Prima est avant tout une prise de conscience.
Mor Charpentier 61 rue de Bretagne (Paris IIIe)
Invasion à la Galerie Les Filles du Calvaire,
Sept artistes sculpteurs investissent en volume l’espace de la galerie Les Filles du Calvaire. Ils interrogent le concept d’habileté et repensent notre art de vivre, avec ses sciences et ses traditions.
Galerie Les Filles du Calvaire, 17 rue des Filles-du-Calvaire (Paris IIIe)
Les oeuvres de Maxime Bondu à la Galerie Jerome Poggi
Les œuvres de Maxime Bondu génèrent des interrogations essentielles sur l’abondance de l’information dans nos sociétés. Inspiré par des notions de mécanique quantique, l’artiste se met en quête du légendaire physicien italien Ettore Majorana, et présente une série d’ œuvres où se côtoient maquettes de navires marchands, masques, cartes géographiques, anagrammes et paquets de cigarettes.
Galerie Jerome Poggi, 2 rue Beaubourg (Paris IIIe)
Christian Hidaka s'installe chez Michel Rein
Players est la sixième exposition personnelle de Christian Hidaka, passioné par les compositions picturales figuratives. L’artiste s’empare de l’espace de la galerie Michel Rein et la transforme en théâtre au profit des pantomimes de carnavals, mystérieuses cérémonies de ses « players ».
Michel Rein, 42 rue de Turenne (Paris IIIe)
La Galerie Xippas accueille Takis
Figure majeure de la scène artistique européenne d’après-guerre, Takis explore les forces invisibles et l’omniprésence de l’énergie. La galerie Xippas accueille l’exposition Black and White the Fourth Dimension et présente ses œuvres emblématiques telles que les Murs magnétiques ou son Musical.
Galerie Xippas, 108 rue Vieille-du-Temple (Paris IIIe)
Les collisions de la Galerie Catherine Putman
Les œuvres réunies à la galerie Catherine Putman jouent sur le choc entre les motifs issus de sources diverses. L’exposition Collisions mêle artistes de la galerie et invités (Pat Andrea, Marcella Barceló, Georg Baselitz, Anya Belyat-Giunta, Pierre Buraglio…) elle confronte les approches et les générations et crée d’étonnantes résonnances entre les œuvres.
Galerie Catherine Putman, 40 rue Quincampoix (Paris IIIe)
New Galerie, New Eelam, Christopher Kulendran Thomas
Christopher Kulendran Thomas fait s’embrasser l’art et le sociopolitique avec New Eelam. Les migrations géographiques et les nouvelles technologies de localisation sont au cœur de ses travaux qui proposent de nouveaux modèles citoyens à une heure de contestation géopolitique permanente.
New Galerie, 2 rue Borda (Paris IIIe)
Saint-Germain-des-prés
Un collectif à la Galerie Imane Fares
Découvrez l'exposition Un dimanche un accrochage (Basma Alsharif, Sammy Baloji, Mohssin Harraki, Younès Rahmoun) dont le vernissage est prévu pour l'évènement.
Galerie Imane Fares, 41 rue Mazarine (Paris VIe)
La Galerie Georges-Phillipe & Nathalie Vallois et Niki de Saint Phalle
Après En joue ! Assemblages & Tirs (1958-1964), en 2013, la Galerie Georges Philippe & Nathalie Valois s’oriente vers une thématique spécifique, celle de la représentation du corps de la femme. L’exposition Belles ! Belles ! Belles ! Les femmes de Niki de Saint Phalle dévoile une vingtaine d’œuvres féministes, novatrices et avant-gardistes. Une virée sixties à travers l’art de la plasticienne Niki de Saint Phalle.
Galerie Georges-Phillipe & Nathalie Vallois, 33 et 36 rue de Seine (Paris VIe)
Philippe Mayaux à Loevenbruck
Les images érotiques en noir et blanc de Pierre Molinier rencontrent les peintures colorées de Philippe Mayaux. L’exposition En affinités révèle surtout un mariage macabre qui instaure un clivage entre la nature et nous.
Loevenbruck, 6 rue Jacques-Callot (Paris VIe)
Satoshi Saïkusa expose à Da-End
La Galerie Da-End présente No-Zarashi, une exposition personnelle du photographe Satoshi Saïkusa. Réputé pour son approche plasticienne de la photographie sur les thèmes de la mémoire et la fragilité de l’existence, Satoshi Saïkusa détourne le medium photographique et puise son inspiration dans la nouvelle Dans le fourré du célèbre auteur nippon Ryūnosuke Akutagawa (1892-1927).
Galerie Da-End, 17 rue Guénégaud (Paris VIe)
Belleville
22.48M2, Thomas Tronel-Gauthier
Thomas Tronel-Gauthier présente l'exposition The World Is An Island, la première à Paris depuis son retour d’une résidence d’artiste de six mois à New York. Influencé par le Land Art, il développe la pensée selon laquelle tout élément de la nature est le produit aléatoire d’une conjonction de forces régies par la physique.
22.48M2, 30 rue des Envierges (Paris XXe)
Sultana et les mythes de Justin Fitzpatrick
Uranus est l'exploration de la culture gay, une sorte de mythologie qui comporte ses histoires, ses préjugés et ses vérités. Justin Fitzpatrick déploie, avec ses installations, les peurs et les représentations propres à l'homosexualité à partir du terme "Uranus" devenu aujourd'hui un blague dans la langue de Shakespeare.
Sultana, 10 rue Ramponeau (Paris XXe)
La Galerie Jocelyn Wolff accueille Francisco Tropa
La moustache cachée dans la barbe de Francisco Tropa. Une oeuvre de sculpteur qui évoque également l'image, inerte ou dynamique, la performance et l'installation. Une approche historique des mythes archéologiques de notre civilisation.
Galerie Jocelyn Wolff, 78 rue Julien-Lacroix (Paris XXe)