Which dancer inspired Kim Jones for the Dior men’s show?
Pour son défilé Dior homme automne-hiver 2024-2025, présenté ce vendredi 19 janvier 2024 à la Fashion Week de Paris, Kim Jones rend hommage à son oncle Colin Jones, danseur de ballet, photographe et photojournaliste.
par Delphine Roche.
par Delphine Roche.
A Dior menswear show inspired by dancer Colin Jones
Un défilé Dior homme inspiré par le danseur Colin Jones
Pour son défilé automne-hiver 2024-2025, Kim Jones, directeur artistique des lignes homme de Dior, a aligné une véritable constellation de figures tutélaires… A l’École militaire, un ciel étoilé accueillait d’ailleurs le public.
Sur une musique de Max Richter revisitant La Danse des chevaliers issue du ballet Roméo et Juliette de Sergueï Prokoviev, la collection et sa mise en scène étaient pensés comme un double hommage : à Colin Jones, l’oncle du directeur artistique, danseur de ballet devenu photographe dans les années 60 ; et à l’immense Rudolf Nureev, dont ce dernier avait documenté, appareil photo à la main, une journée «ordinaire» dans sa vie en tous points extraordinaire. Sur les bancs de la salle, un livre rassemblant ces clichés attendait les spectateurs.
Au fil des images, le chorégraphe et danseur russe légendaire y révèle plusieurs looks à la fois élégants et décontractés : une combinaison zippée, un tailoring relaxé, un pull près du corps permettant le mouvement, une veste en cuir.
5 choses à retenir de la collection automne-hiver 2024-2024
Le masculin repensé
La piste de la danse permet à Kim Jones de poursuivre son entreprise de réactualisation du masculin par l’emprunt aux archives féminines de la maison Dior. Depuis sa première collection, le directeur artistique s’est lancé dans cette entreprise passionnante, utilisant notamment des tissus couture pour les transposer dans des pièces plutôt techniques. S’inspirant de la ligne oblique de la maison, il créait dès ses débuts une nouvelle coupe de tailleur à fermeture portefeuille, dont il livre ici une nouvelle interprétation monochrome grise, à la fois sophistiquée et particulièrement souple, faisant retomber avec grâce un long pan rasant le sol, et rappelant presque les cache-cœurs en maille dont s’équipent les danseuses lors de leurs répétitions.
Le tailoring revisité
Tailleurs shorts, lignes des pantalons légèrement évasées, vestes croisées fermées par un unique bouton pour alléger la silhouette… les lignes marient élégance et pureté, fidèles à la souplesse féline affichée par Rudolf Nureev dans les images de Colin Jones. Le dandysme des années 60 se veut en effet débarrassé des raideurs ayant précédé la révolution de la jeunesse et sa prise de pouvoir.
Une flamboyance couture
Une dualité parcourt la collection, entre des tenues de jour et des pièces rendant hommage à la vie scénique de Rudolf Noureev. Kim Jones, fasciné depuis son entrée dans la maison Dior, par son héritage haute couture, présente pour la toute première fois une couture masculine. Un ensemble étincelant alliant un manteau et une combinaison entièrement brodés de cristaux noirs, de spectaculaires kimonos de soie, un manteau sur laquelle des fils d’argent dessinent une ceinture-corset qui appuie la taille et évoque ainsi l’emblématique veste bar de Christian Dior… Ces pièces évoquent avec maestria la flamboyance du soir, et celle de l’opéra.
L’outerwear décontracté
Les vestes de laine adoptent des formes douces, tandis qu’une seconde paire de manches pend depuis la taille, toute prête à se nouer amoureusement autour du corps pour lui procurer un supplément de chaleur. Une combinaison zippée en laine côtelée, s’arme également d’une double paire de manches. Également zippés, une veste façon duffle-coat et un blouson de cuir professent une alliance de belles matières et de confort.
Les ballerines pour hommes.
Difficile d’évoquer l’univers de la danse sans s’attarder sur ses emblématiques chaussons. Ici, un cuir solide ancre des ballerines épurées d’une part dans le sol, et d’autre part, dans la réalité de la vie citadine.
A Dior menswear show inspired by dancer Colin Jones
Un défilé Dior homme inspiré par le danseur Colin Jones
Pour son défilé automne-hiver 2024-2025, Kim Jones, directeur artistique des lignes homme de Dior, a aligné une véritable constellation de figures tutélaires… A l’École militaire, un ciel étoilé accueillait d’ailleurs le public.
Sur une musique de Max Richter revisitant La Danse des chevaliers issue du ballet Roméo et Juliette de Sergueï Prokoviev, la collection et sa mise en scène étaient pensés comme un double hommage : à Colin Jones, l’oncle du directeur artistique, danseur de ballet devenu photographe dans les années 60 ; et à l’immense Rudolf Nureev, dont ce dernier avait documenté, appareil photo à la main, une journée «ordinaire» dans sa vie en tous points extraordinaire. Sur les bancs de la salle, un livre rassemblant ces clichés attendait les spectateurs.
Au fil des images, le chorégraphe et danseur russe légendaire y révèle plusieurs looks à la fois élégants et décontractés : une combinaison zippée, un tailoring relaxé, un pull près du corps permettant le mouvement, une veste en cuir.
5 choses à retenir de la collection automne-hiver 2024-2024
Le masculin repensé
La piste de la danse permet à Kim Jones de poursuivre son entreprise de réactualisation du masculin par l’emprunt aux archives féminines de la maison Dior. Depuis sa première collection, le directeur artistique s’est lancé dans cette entreprise passionnante, utilisant notamment des tissus couture pour les transposer dans des pièces plutôt techniques. S’inspirant de la ligne oblique de la maison, il créait dès ses débuts une nouvelle coupe de tailleur à fermeture portefeuille, dont il livre ici une nouvelle interprétation monochrome grise, à la fois sophistiquée et particulièrement souple, faisant retomber avec grâce un long pan rasant le sol, et rappelant presque les cache-cœurs en maille dont s’équipent les danseuses lors de leurs répétitions.
Le tailoring revisité
Tailleurs shorts, lignes des pantalons légèrement évasées, vestes croisées fermées par un unique bouton pour alléger la silhouette… les lignes marient élégance et pureté, fidèles à la souplesse féline affichée par Rudolf Nureev dans les images de Colin Jones. Le dandysme des années 60 se veut en effet débarrassé des raideurs ayant précédé la révolution de la jeunesse et sa prise de pouvoir.
Une flamboyance couture
Une dualité parcourt la collection, entre des tenues de jour et des pièces rendant hommage à la vie scénique de Rudolf Noureev. Kim Jones, fasciné depuis son entrée dans la maison Dior, par son héritage haute couture, présente pour la toute première fois une couture masculine. Un ensemble étincelant alliant un manteau et une combinaison entièrement brodés de cristaux noirs, de spectaculaires kimonos de soie, un manteau sur laquelle des fils d’argent dessinent une ceinture-corset qui appuie la taille et évoque ainsi l’emblématique veste bar de Christian Dior… Ces pièces évoquent avec maestria la flamboyance du soir, et celle de l’opéra.
L’outerwear décontracté
Les vestes de laine adoptent des formes douces, tandis qu’une seconde paire de manches pend depuis la taille, toute prête à se nouer amoureusement autour du corps pour lui procurer un supplément de chaleur. Une combinaison zippée en laine côtelée, s’arme également d’une double paire de manches. Également zippés, une veste façon duffle-coat et un blouson de cuir professent une alliance de belles matières et de confort.
Les ballerines pour hommes.
Difficile d’évoquer l’univers de la danse sans s’attarder sur ses emblématiques chaussons. Ici, un cuir solide ancre des ballerines épurées d’une part dans le sol, et d’autre part, dans la réalité de la vie citadine.