The subversive madness of Puppies Puppies storms the Whitney Museum Biennale
Issu de la scène californienne et personnage créé de toutes pièces, l’artiste Puppies Puppies pratique un art de la dérision, notamment lorsqu’il se déguise en personnages de la pop culture comme Bob l’Éponge. Il sera à la Biennale 2017 du Whitney Museum.
Par Nicolas Trembley.
Portrait : Harry Eelman.
Portrait de l’artiste Puppies Puppies par Harry Eelman pour Numéro.
L’histoire de l’artiste Puppies Puppies est longtemps restée secrète. Au départ simple compte Facebook où se multipliaient des portraits de chiots, son nom a rapidement été accolé à une série de sculptures vivantes. Dans celles-ci, le créature Puppies Puppies incarnait tour à tour divers personnages célèbres : Gollum juché sur un rocher lors d’une exposition à New York, une version lascive de Bob l’éponge à Mexico ou un Voldemort couché dans une hacienda à Los Angeles. Comme dit le critique Charles Teyssou, l’un de ses plus grands supporters : “De Pixar à BuzzFeed en passant par les sosies mal dégrossis tirés de blockbusters qui prolifèrent sur Hollywood Boulevard, Puppies Puppies est le rejeton délirant de l’entertainment américain, le produit hybride entre un ready-made de Marcel Duchamp et une boutique Disney.”
Il sera présent à la Biennale 2017 du Whitney Museum of American Art de New York avec une perfomance intitulée Liberty (Liberté) entre le 18 mars et le 15 avril.
Retrouvez Puppies Puppies dans notre sélection de la FIAC 2017.
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