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Daisy Edgar-Jones
Née le 24 mai 1998 à Londres, Daisy Jessica Edgar-Jones grandit dans une famille où la culture occupe une place importante.

Les débuts de Daisy Edgar-Jones
Son père, écossais, travaille dans la télévision. Sa mère, d’origine irlandaise du Nord, exerce comme monteuse. Très tôt, la jeune fille se retrouve entourée d’images, de récits et d’histoires. Cette atmosphère la pousse vers l’art dramatique. Encore adolescente, elle rejoint le National Youth Theatre. Cette formation lui permet de rencontrer d’autres jeunes passionnés et de se familiariser avec les bases du jeu.
Dès l’école secondaire, Daisy se distingue par son aisance et son naturel. Contrairement à beaucoup d’acteurs qui peinent à trouver leur voie, elle sait déjà que son avenir sera lié à l’écran. Toutefois, elle ne brûle pas les étapes. Au contraire, elle s’engage progressivement dans des projets variés, construisant une carrière solide plutôt que rapide.
Premiers rôles et premières reconnaissances
Daisy Edgar-Jones fait ses débuts en 2016, dans un épisode spécial de la série Outnumbered. Ce rôle reste modeste, mais il lui ouvre des portes. Peu après, elle obtient un rôle récurrent dans Cold Feet, où elle incarne Olivia Marsden pendant quatre ans. Grâce à cette série populaire, elle gagne en visibilité auprès du public britannique.
Son ascension se poursuit avec Gentleman Jack en 2019, où elle interprète Delia Rawson. La même année, elle rejoint la distribution de La Guerre des mondes, adaptation télévisée du roman de H. G. Wells. Ici, elle interprète Emily Gresham et montre une nouvelle facette de son talent. Cependant, son véritable tournant intervient en 2020. Daisydécroche le rôle de Marianne Sheridan dans Normal People, adaptation du roman de Sally Rooney. Diffusée par la BBC et Hulu, la série devient un phénomène culturel. L’alchimie entre Daisy et Paul Mescal, son partenaire à l’écran, séduit un public mondial.
Normal People : le rôle révélateur
Dans Normal People, Daisy incarne Marianne, une étudiante complexe et vulnérable. Son interprétation est saluée pour sa justesse et son intensité émotionnelle. Contrairement à beaucoup de productions adolescentes, la série explore avec subtilité les blessures intimes et les dynamiques sociales. Daisy réussit à transmettre la fragilité mais aussi la force de son personnage.
Le succès est immédiat. La critique internationale loue la qualité de son jeu. Rapidement, elle devient un visage incontournable des écrans britanniques. Grâce à ce rôle, elle est nommée au Golden Globe 2021 pour la meilleure actrice dans une mini-série. La même année, Vogue la classe parmi les 25 femmes britanniques les plus influentes.
Ainsi, Normal People ne lui offre pas seulement une notoriété soudaine. Il lui permet aussi de montrer qu’elle peut porter une production exigeante. Dès lors, les studios de cinéma commencent à s’intéresser à elle.
Une transition réussie vers le cinéma

Après son succès télévisuel, Daisy Edgar-Jones choisit ses projets avec soin. Elle apparaît d’abord dans Pond Life en 2018, mais c’est après Normal People que sa carrière cinématographique prend de l’ampleur.
En 2022, elle joue dans Fresh, un thriller sombre où elle incarne Noa, une jeune femme confrontée à une rencontre inquiétante. Ce film démontre sa capacité à se réinventer. Plutôt que de rester enfermée dans les rôles romantiques, Daisy ose explorer l’horreur psychologique. La même année, elle décroche le rôle principal de Where the Crawdads Sing (Là où chantent les écrevisses), adaptation du roman à succès de Delia Owens. Elle y incarne Kya, une jeune femme élevée seule dans les marais de Caroline du Nord. Le film reçoit des critiques partagées, mais la performance de Daisy est unanimement saluée. Elle confirme ainsi qu’elle peut porter un long-métrage sur ses épaules.
Diversité et affirmation de style
En 2022 encore, Daisy est choisie pour jouer dans la mini-série Under the Banner of Heaven (Sur ordre de Dieu). Inspirée d’un fait réel, cette production explore un meurtre dans une communauté mormone. Daisy y incarne Brenda Lafferty, une femme dont la vie bascule brutalement. Son rôle lui vaut une nouvelle nomination aux Golden Globes, cette fois dans la catégorie « meilleur second rôle ».
Grâce à ces choix audacieux, Daisy construit une image d’actrice polyvalente. Elle ne se contente pas de reproduire une formule gagnante. Au contraire, elle passe du drame intime au thriller, de la romance au récit policier. Cette diversité attire de plus en plus de réalisateurs. En 2024, elle joue dans On Swift Horses ainsi que dans Twisters, une suite du film catastrophe culte de 1996. Avec Twisters, elle s’impose à Hollywood en intégrant une superproduction. Ce projet lui permet d’élargir son public bien au-delà de l’Europe.
Une actrice entre discrétion et influence
Contrairement à certaines jeunes célébrités, Daisy Edgar-Jones choisit la discrétion. Elle ne cherche pas à multiplier les apparitions médiatiques. Toutefois, sa présence dans la mode est remarquée. Régulièrement, elle est invitée aux défilés de grandes maisons et photographiée dans les magazines. Son style, à la fois élégant et naturel, renforce son statut d’icône montante.
Aujourd’hui, Daisy représente une génération d’actrices capables de naviguer entre la télévision et le cinéma. De plus, elle illustre parfaitement la nouvelle stratégie des producteurs britanniques : former des talents locaux capables de briller à Hollywood.
Perspectives et avenir

À seulement vingt-sept ans, Daisy Edgar-Jones a déjà construit une filmographie solide. Elle a travaillé avec des réalisateurs variés et exploré plusieurs genres. Grâce à sa justesse et à son engagement, elle est considérée comme l’une des actrices les plus prometteuses de sa génération. Cependant, son avenir ne se limite pas à Hollywood. De nombreux critiques estiment qu’elle pourrait également s’imposer sur les scènes de théâtre. Son passage par le National Youth Theatre montre qu’elle possède l’endurance et la présence nécessaires.
Si sa carrière continue sur cette lancée, Daisy Edgar-Jones pourrait incarner un modèle d’équilibre : une actrice reconnue, respectée pour son jeu, mais aussi admirée pour sa retenue. Dans une industrie souvent marquée par l’excès, cette attitude la distingue.
En moins d’une décennie, Daisy Edgar-Jones est passée du statut de débutante à celui de figure internationale. Grâce à des choix judicieux et à une intensité rare, elle a séduit critiques et spectateurs. Son parcours illustre une trajectoire moderne, faite de diversité, de transitions fluides et d’audace maîtrisée. Aujourd’hui, Daisy Edgar-Jones incarne l’avenir du cinéma britannique. Entre projets intimistes et superproductions, elle semble prête à occuper une place durable au premier plan.