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Ana de Armas
De ses débuts à Cuba à son rôle de Marilyn Monroe dans « Blonde », Ana de Armas s’impose comme une figure incontournable du cinéma. Son interprétation dans « Ballerina », spin-off de John Wick, confirme son statut d’icône moderne.
Une étoile née à Cuba
Née à La Havane en 1988, Ana de Armas débute sa carrière à 16 ans dans le film « Una rosa de Francia ». À 18 ans, elle s’installe en Espagne et se fait connaître grâce à la série « El Internado ». Son talent la mène rapidement à Hollywood, où elle décroche des rôles dans des films tels que « Knock Knock » et « War Dogs ».
En 2017, elle incarne Joi dans « Blade Runner 2049« , aux côtés de Ryan Gosling. Son rôle de Marta Cabrera dans « À couteaux tirés » (2019) lui vaut une nomination aux Golden Globes. Elle continue sur sa lancée avec « Mourir peut attendre » (2021), où elle joue Paloma, une agente de la CIA.
En 2022, elle incarne Marilyn Monroe dans « Blonde », une adaptation du roman de Joyce Carol Oates. Pour ce rôle, elle suit un entraînement intensif, travaille son accent et adopte les gestes de l’icône américaine. Sa performance est saluée par la critique, bien que le film suscite des débats.
Ballerina, une danseuse assassine
Prévu pour le 6 juin 2025, « Ballerina » est un spin-off de la saga John Wick. Ana de Armas y incarne Eve Macarro, une ballerine formée par le Ruska Roma, en quête de vengeance après la mort de son père. Le film se situe entre les chapitres 3 et 4 de la saga.
Pour ce rôle, l’actrice suit un entraînement physique rigoureux, incluant des scènes de combat et l’utilisation d’armes. Elle réalise elle-même la majorité des cascades, apportant une authenticité à son personnage.
Le film réunit des acteurs emblématiques de la saga : Keanu Reeves (John Wick), Ian McShane (Winston), Anjelica Huston (The Director) et le regretté Lance Reddick (Charon). De nouveaux visages rejoignent également l’univers, comme Norman Reedus dans le rôle de Daniel Pine.
Une carrière en constante évolution
D’abord révélée dans des films hispanophones, Ana de Armas poursuit désormais sa carrière à l’international. En 2023, elle partage l’affiche de Ghosted avec Chris Evans. Ensuite, elle est attendue dans deux longs-métrages ambitieux : Edenet The Baroness, prévus pour 2025. Ces choix, loin d’être anodins, témoignent effectivement d’une volonté claire : celle de diversifier ses registres et de se confronter à des rôles exigeants.
D’ailleurs, l’actrice s’impose comme une figure montante du cinéma contemporain. Elle séduit autant par sa capacité à se transformer que par son magnétisme à l’écran. Aussi, son jeu, à la fois nuancé et instinctif, lui permet d’aborder des personnages variés, complexes, voire ambigus.
En somme, Ana de Armas semble tracer un chemin cohérent et ambitieux. Elle affirme, film après film, une vision singulière de son métier. Ainsi donc, son nom s’inscrit dorénavant parmi ceux qui comptent, au cœur d’une industrie en quête de nouveaux visages capables d’incarner la pluralité du monde.
