18 mar 2019

La maison Ruinart donne carte blanche à l’artiste Vik Muniz

Fidèle à son attachement aux arts et à la création, la maison de champagne Ruinart dévoile cette année une collaboration avec l’artiste contemporain Vik Muniz. À cette occasion, le Brésilien a conçu une œuvre qui s’inspire de la nature et du patrimoine des illustres établissements rémois. 

 

Fondée en 1729, la maison de champagne Ruinart est la plus ancienne institution française dans sa spécialité. C’est elle qui est en effet à l’origine du “vin de bulles”, plus connu aujourd’hui sous le nom de champagne, cette boisson pétillante synonyme de festivité et de raffinement. Bien que très attachée à la tradition, l’institution a toujours porté un grand intérêt à la vie artistique de son temps, et, dès le XIXe siècle, a demandé à des artistes d’illustrer son savoir-faire. Ce fut notamment le cas en 1896 avec le célèbre affichiste Alphonse Mucha, figure de proue de l’Art nouveau. Depuis 2008, la maison a prolongé cette démarche en donnant carte blanche à des créateurs contemporains, tels le designer Marteen Baas (2008) ou le sculpteur Jaume Plensa (2017). 

 

Cette année, le choix de Ruinart s’est porté sur l’artiste Vik Muniz. Ce Brésilien est notamment connu pour ses œuvres photographiques qui réinterprètent des classiques de l’histoire de l’art. Il s’est ainsi illustré par des versions très personnelles de La Nuit étoilée de Van Gogh ou du Bacchus malade du Caravage, reproduits via de spectaculaires collages en trompe-l’œil, dans lesquels les touches originales du peintre sont remplacées par des matériaux industriels ou organiques (pièces de monnaie, diamants, chocolat, branches d’arbres, etc. assemblés à la manière d’Arcimboldo).

 

C’est cet attrait de l’artiste pour le monde organique qui a conduit la maison Ruinart à laisser “carte blanche”, cette année, à Vik Muniz. Après un séjour au sein des vignobles de l’établissement rémois, ce dernier a donc livré des œuvres inspirées par cet univers si particulier du vignoble champenois. Parmi elles, l’installation “Flow Polyptych”, une véritable ode à la puissance de la nature, dans laquelle six panneaux blancs ornés de six ceps de vigne tracés au fusain et bois noirci convoquent autant le rêve que la poésie.