18 mar 2022

Un sac iconique de Valentino s’invite dans les toiles de 3 jeunes peintres

À travers son projet “Valentino On Canvas”, la maison italienne Valentino a invité les trois jeunes peintres Emilio Villalba, Giorgio Celin et Oh de Laval à réaliser des toiles intégrant son sac iconique Valentino Garavani One Stud, dévoilé dans sa collection printemps-été 2022.

Les liens solides qu’entretient Valentino avec l’art ne sont plus à prouver. En juillet dernier, la maison italienne dévoilait, sous l’impulsion de son directeur artistique Pierpaolo Piccioli, une collection haute couture automne-hiver 2021-2022 en collaboration avec non moins de 17 artistes contemporains, chacun derrière un ou plusieurs ensembles. Ce mois-ci, ce ne sont plus des œuvres d’art qui s’invitent sur ses robes, costumes et autres vêtements sur-mesure de Valentino mais l’inverse : l’un de ses modèles de sacs s’intègre désormais dans trois toiles réalisées par autant de jeunes peintres. Pour ce projet baptisé “Valentino on Canvas”, la maison italienne a en effet invité les artistes Emilio Villalba, Giorgio Celin et Oh de Laval à s’approprier le Valentino Garavani One Stud, petit sac vert en cuir au rabat orné d’un gros clou doré introduit dans sa collection printemps-été 2022.

 

Sur la toile de l’artiste Giorgio Celin, inscrit par son sujet et son cadrage dans la tradition séculaire du portrait, une femme vêtue d’une robe du fameux rouge Valentino tient dans ses bras le sac vert émeraude. Alors que son regard fixe le spectateur, les traits de pinceau épais et sinueux du peintre d’origine colombienne font apparaitre un corps ondulant aux doigts et au cou allongés par la déformation, dont les vêtements et accessoires appuient l’expression personnelle. Dans un tableau plus chargé, le Californien Emilio Villalba mêle admirablement son univers à l’esprit de la maison : un visage rouge étrange dépasse partiellement du sac Valentino et plonge avec une voiture rétro dans une baignoire de fleurs. Bougies, lunettes, panier de fruit, jusqu’au portrait de l’artiste sur un miroir tendu complètent ce délicieux mélange de glamour et d’insolence. Enfin, dans sa peinture Broken girls blossom into warriors, la jeune Polonaise Oh de Laval présente une femme nue à genou, portant le sac en bandoulière, en train de tirer une flèche avec la corde d’une harpe dorée. À la fois poupée gonflable et amazone de la nuit, cette femme est aussi puissante que macabre, reflet d’un univers ambigu oscillant entre déviance et érotisme.