14 mar 2023

Paris 2024 : à quoi ressemblent les tenues de l’équipe de France par Stéphane Ashpool ?

Découvrez l’intégralité des tenues officielles de l’équipe de France pour les Jeux olympiques de Paris 2024, imaginées par le créateur de mode parisien Stéphane Ashpool, tout juste dévoilées ce mercredi 13 mars 2024.

Stéphane Ashpool © Alex Cascallana / Le Coq sportif

Stéphane Ashpool, de la création du label Pigalle aux Jeux olympiques 

 

Événement sportif et culturel incontournable de cette année 2024, les Jeux olympiques s’installeront à Paris du 26 juillet au 11 août prochain. Et, si lors de la dernière compétition sportive qui s’était déroulée en 2020 au Japon, la lourde tâche de l’élaboration des tenues des sportifs français avait été donnée à la marque au logo crocodile Lacoste (sous la direction créative de Louise Trotter), c’est cette fois-ci au label tricolore Le Coq sportif, sous l’œil avisé du créateur pluridisciplinaire Stéphane Ashpool, que la conception des collections a été confiée. 

 

Après plusieurs mois de teasing, l’intégralité des images des collections olympiques imaginées par le fondateur du label Pigalle viennent d’être dévoilées, ce mercredi 13 mars 2024. On y retrouve ainsi des tenues destinées à être portées par les athlètes lors des entraînements, mais aussi pendant les épreuves, à l’occasion des prestations médiatiques ainsi que celles qui seront arborées pour la cérémonie de remise des médailles.

 

Un vestiaire olympique aux couleurs du drapeau tricolore

 

La majorité du vestiaire imaginé par le créateur parisien se pare à l’occasion des Jeux olympiques d’un dégradé fluo reprenant les couleurs bleu, blanc et rouge du drapeau français. Des maillots de bains que porteront les nageurs aux masques métalliques arborés par les athlètes pratiquant l’escrime, ce motif tricolore se présente comme un fil rouge que l’on retrouve ainsi décliné sur de nombreuses tenues et accessoires. Toujours dans l’ADN que Stéphane Ashpool s’est attaché à développer depuis de nombreuses années, notamment à travers son label Pigalle, certaines tenues apparaissent infusées d’une énergie streetwear toute particulière.

 

Les sportifs qui concourent aux épreuves de breaking – qui viennent d’être intégrées au programme des Jeux olympiques en tant que sport additionnel en compagnie du surf, du skateboard et de l’escalade – seront ainsi vêtus d’un élégant tracksuit arborant les couleurs du drapeau tricolore. Parmi toutes ces nouvelles créations, une ultime pièce vouée à être portée par les sportifs sur le village olympique se démarque finalement des autres, prenant la forme d’une Varsity Jacket arborant l’emblème de la flamme olympique, ainsi qu’un col aux détails tricolores. Un must-have pour flâner aux abords de la Seine cet été…

Le dandy jazz Stéphane Ashpool 

 

Avec un peu de recul, rien d’étonnant à ce que Le Coq sportif mise sur le designer parisien Stéphane Ashpool pour ce rendez-vous tant attendu que représentent les prochains Jeux olympiques. Depuis ses débuts avec le label Pigalle en 2008, ce dernier a su infuser son ADN à la croisée du streetwear et du luxe en collaborant avec des marques de renom comme NikeStüssyPatta ou encore Beats. En 2015, il se fait notamment remarqué en remportant le Prix de l’ANDAM, qui récompense les créateurs émergents. 

 

Grand amoureux de sport depuis sa plus tendre enfance, il a notamment décoré la rue Duperré et son fameux stade de basket – niché dans les hauteurs du 9e arrondissement – à coups de peintures pop et colorée, et en organisant des tournois de baskets où se côtoient aussi bien des joueurs occasionnels que des sportifs confirmés.

 

Son engagement pour la jeunesse de son quartier d’origine ne date donc pas d’hier, et le créateur Stéphane Ashpool semble bien décidé à perpétuer ses idéaux en s’inspirant du multiculturalisme des athlètes qui porteront les couleurs de la France aux Jeux olympiques

 

La collection est disponible dans les boutiques officielles de Paris 2024, dans celles du Coq Sportif, ainsi que sur le site lecoqsportif.com.

Stéphane Ashpool © Alex Cascallana / Le Coq sportif