31 mar 2021

Numéro célèbre la poésie et la diversité

Babeth Djian, fondatrice et directrice de la rédaction de Numéro, partage un message d’espoir mais aussi sa vision d’une mode qui se réinvente, optimiste et créative, célébrée par le Numéro 222.

Photos de couverture : Jean-Baptiste Mondino. Réalisation : Babeth Djian. Bente Oort (Ford Models) porte une robe en mousseline de soie et une ceinture bijou, CHANEL HAUTE COUTURE. Coiffure : Nabil Harlow chez Calliste Agency. Maquillage : Tom Pecheux chez Safe Management. Assistantes réalisation : Camille-Joséphine Teisseire et Audrey Le Pladec. Numérique : Nicolas Fallet chez D-Factory. Retouche : Giani Marco chez Janvier. Production : Floriana Castagna chez Iconoclast image.

“La poésie est l’outil que nous utilisons pour questionner l’histoire que nous vivons et le futur pour lequel nous nous battons”, a dit Amanda Gorman. Qui mieux que cette jeune poétesse américaine pouvait incarner un message d’espoir et d’optimisme lancé au monde entier ? À l’heure de la pandémie, alors que nous vivons encore dans l’incertitude, l’espoir demeure ainsi, envers et contre tout. C’est ce que souligne dans nos pages le poète sonore Richie Hawtin, qui a réalisé, sous le nom de Plastikman, la musique du dernier défilé Prada. Transposant l’esprit solidaire du hip-hop à son propre travail, et faisant de la générosité la composante essentielle de sa mission, Virgil Abloh, designer de la ligne masculine de Louis Vuitton, délivre lui aussi un hymne bouleversant à la diversité et crée, pour aider les jeunes étudiants noirs, le Fonds Post- Modern. Avec ce même désir de partage, les jeunes talents d’aujourd’hui, qu’ils soient musiciens, écrivains ou designers, se montrent toujours plus créatifs pour éclairer le monde. Ainsi, l’icône Poppy s’invente en reine de la métamorphose, et le créateur Charles de Vilmorin, nouveau visage de Rochas, nous séduit par ses fantasmagories colorées. Enfin, sous l’objectif de Jean-Baptiste Mondino, la couture déploie toute sa magie pour célébrer l’expression de soi et la liberté, qui font que la vie, même dans les moments de crise, est toujours infiniment poétique.

 

BABETH DJIAN