23 juin 2023

Vincent Cassel embrase le défilé AMI printemps-été 2024

Hier soir, dans un club de tennis de l’ouest parisien, AMI présentait sa collection printemps-été 2024 sous le signe de la sobriété et du retour aux sources. Un moment fort à retenir de ce défilé : la présence de Vincent Cassel sur le podium.

Vincent Cassel défile pour AMI printemps-été 2024

 

AMI est une marque populaire, (…) généreuse et bienveillante, familiale, amicale, et mon approche reste celle-ci”, confiait récemment à Numéro Alexandre Mattiussi, directeur artistique et fondateur du label parisien qui fête cette année son douzième anniversaire. Ce jeudi 22 juin, AMI a présenté, au sein du Tennis club de Paris, son défilé printemps-été 2024. Si l’on retrouvait au premier rang les amis fidèles et les ambassadeurs de la maison tels Catherine Deneuve, Halle Bailey, star du film La Petite Sirène, Leïla Bekhti, Noah Schnapp et Lucas Bravo, les regards se sont rapidement rivés lorsque l’acteur français Vincent Cassel a ouvert le show d’un pas très assuré. D’autres mannequins célèbres lui ont ensuite emboîté le pas, tels que Vittoria Ceretti, Mika Schneider ou bien Saskia de Brauw.

 

Les pièces essentielles d’AMI : le retour aux sources

 

L’idée est de créer une page blanche pour revenir à l’essence du propos d’AMI, que je clame depuis le premier jour, déclare Alexandre Mattiussi au sujet de cette nouvelle collection. Dessiner un vestiaire pour le quotidien, simple, classique, intelligent, beau et sans trop de tralala”. Dans le prolongement de la saison précédente, ce défilé AMI printemps-été 2024 est marqué par un véritable retour aux sources. Si le célèbre logo alliant l’initiale “A” et un cœur rouge, l’AMI de cœur, est moins mis en avant cette saison – présent presque uniquement en fermoirs des sacs –, le travail de la coupe s’affirme comme l’un des points forts de cette saison. Inspiré par la mode minimaliste des années 90, l’un des premiers coups de cœur mode d’Alexandre Mattiussi, ce vestiaire estival continue d’affiner les traits d’une garde-robe unisexe constituée majoritairement de pièces essentielles.

 

Ainsi, des manteaux aux épaules marquées dialoguent avec des pantalons fluides tandis que des vestes de costumes cintrées sont portées avec des shorts courts. Les chemises se font transparentes alors que des robes ultra moulantes viennent couvrir le corps pour uniquement souligner gracieusement la silhouette. Tout est question d’équilibre, qui se joue principalement sur les courbes et les mouvements. Bien que ce nouveau vestiaire tende vers la sobriété, la fantaisie d’Alexandre Mattiussi se ressent dans le choix précis des matières et des textures. Les pièces plus décontractées sont bâties avec des étoffes d’habitude réservées au tailoring, comme la viscose de laine, le cuir et la soie tandis que certaines pièces fluides comme les tops suivent les formes du corps et se collent à la peau lorsque le vent caresse le tissu léger. Du coté des couleurs, la gamme de teintes prolonge celle utilisée dans la collection hivernale précédente : les tons naturels et pastels contrastent avec la brillance des vermillon, bleu et citronnelle. Le noir, la craie, le bleu ciel, le beige et la sauge donnent à la collection un aspect graphique, comme les rayures noires et blanches qui ponctuent notamment le talon épais des chaussures, qui pourraient bien rappeler les colonnes créées par l’artiste Daniel Buren dans le jardin du Palais Royal – un emblème de la ville de Paris, source inépuisable d’inspiration pour le label.