Le jeans Levi’s 501 en 10 moments iconiques de la pop culture

1. Marilyn Monroe en Jeans Levi’s 501 dans The Misfits

 

En 1961, sort le long-métrage The Misfits de John Huston, souvent considéré comme l’un des plus beaux films de Marilyn Monroe. À l’écran, l’icône d’Hollywood apparaît vêtue d’une chemise blanche, d’un jean Levi’s à la coupe masculine et d’une paire de santiags. Loin de l’image de star en strass et fourrure qui lui était souvent attribuée, son apparition en Levi’s 501 dans The Misfits marque un basculement dans l’image associée à l’actrice la plus scrutée d’Hollywood. Se parant d’une tenue que l’on associait à l’époque plus traditionnellement aux classes populaires, elle contraste avec l’image de grande dame qu’elle a porté une longue partie de sa vie. 

3. Andy Warhol en Jeans Levi’s 501 à la Coe Kerr Gallery de New York

 

Andy Warhol, l’artiste américain initiateur du mouvement pop art (qui vise la déconstruction d’images issues de la culture de masse) s’est aussi imposé dans les années 1960 comme un ambassadeur important du fameux pantalon de la marque au logo rouge. En posant régulièrement lors de séances photos en Levi’s 501, il l’aurait rendu populaire auprès de l’élite culturelle New Yorkaise en le déclinant dans un style moins conventionnel, avec un blazer de costume.

4. Serge Gainsbourg et Jane Birkin en Jeans Levi’s 501 à l’occasion du Festival de Cannes en 1974

 

Véritable icône de la pop culture en France dans les années 1970, le chanteur Serge Gainsbourg séduit par ses titres aux refrains entêtants (la Javanaise, 1963). Au-delà de ses qualités d’interprète et de compositeur, le chanteur parisien dénote par sa prestance et son charisme qu’il distille au gré de ses passages sur les plateaux TV. Érigé au rang d’icône, Serge Gainsbourg se pare d’un uniforme qu’il arborera jusqu’à la fin de sa vie : Veste de costard, jean Levi’s et zizi Repetto aux pieds – comme dans le clip sulfureux de Je t’aime … Moi non plus qui avait fait scandale à sa sortie en 1969. Sa compagne Jane Birkin porte elle aussi le 501 à merveille et cette tradition se perpétuera jusqu’à leur fille, Charlotte (Gainsbourg) propulsant la famille au rang d’icônes du jeans. 

5. Bruce Springsteen en Jeans Levi’s 501 pour la pochette de son album Born in the U.S.A

 

En 1984, le rocker Bruce Springsteen pose avec un jeans Levi’s 501 sur la pochette de son album Born in the U.S.A. Un sacré coup de projecteur lorsqu’on sait que son album reste en tête du classement Billboard pendant plusieurs semaines et qu’en 2015, le même classement du Billboard le consacre au rang de cinquième meilleur album sorti sur la période 1963-2015. Au-delà d’une simple réussite commerciale, Bruce Springsteen devient à l’époque un véritable sex-symbol et l’incarnation des aspirations de la classe populaire aux États-Unis. Le titre éponyme de son album Born in the U.S.A devient même un hymne populaire contre les actions menées par l’armée américaine dans le cadre de la guerre du Vietnam.

6. Susan Sarandon et Geena Davis en Jeans Levi’s 501 dans le film Thelma et Louise 

 

Le long-métrage Thelma et Louise mettant en scène les actrices Susan Sarandon et Geena Davis dans une cavale improvisée à travers les États-Unis voit le jour en 1991. Véritable road movie, le film réalisé par Ridley Scott reprend les codes du buddy movie mais cette fois avec deux femmes vêtues de jeans Levi’s 501 désirant fuir leur quotidien. Le vêtement et particulièrement le jeans devient ainsi dans le cadre de cette cavale un puissant symbole d’émancipation.

7. Kurt Cobain en Jeans Levi’s 501 aux MTV Music Awards de 1992

 

Kurt Cobain est le chanteur et leader du groupe de rock adulé par les foules Nirvana. Avec le bassiste Krist Novoselic, il popularise à coups d’albums remarqués un nouveau style de rock mélangeant l’énergie du heavy metal avec le désespoir du punk : le grunge. Lors de la cérémonie des MTV Awards de 1992, Kurt Cobain s’élance sur scène vêtu d’une marinière et d’un jeans Levi’s rafistolé dans un style patchwork. Au-delà d’une simple appartenance à une culture underground, la philosophie grunge s’accompagne d’une volonté d’anti-establishment et d’un rejet global des décisions prises par les institutions. À une époque ou l’appartenance à une catégorie de la population passe aussi par l’affirmation d’un style particulier, porter un jeans Levi’s devient unanimement un symbole de rébellion et d’appartenance à la culture underground.

 

8. Lady Diana en Jeans Levi’s 501 à l’occasion d’un match de polo au Guards Polo Club

 

Lady Diana est encore mariée au prince Charles en 1998 lorsqu’elle assiste à un match de polo vêtue d’un jeans Levi’s. Ses choix vestimentaires étaient encore soumis à l’étiquette royale et toutes ses sorties en public étaient scrutées. En arborant ce jeans avec une paire de grosses bottes aux pieds, elle défie en quelques sortes les codes vestimentaires institués à l’époque.

2. James Dean en Jeans Levi’s 501 dans le film La fureur de vivre 

 

En 1955 paraît le film culte La fureur de vivre qui contribue à faire connaître l’acteur américain James Dean et qui l’érige en tant qu’idole de toute une jeunesse. Incarnant dans le long-métrage un jeune garçon impliqué dans des bagarres de bande suite à son déménagement dans une nouvelle ville, l’acteur originaire de Marion, dans l’État de l’Indiana, devient la figure emblématique du bad boy en jean Levi’s et veste en cuir. Son rôle d’adolescent rebelle dans La fureur de vivre contribue largement à faire entrer le jeans dans la panoplie du loubard, du mauvais garçon du cinéma. 

9. Steve Jobs en levi’s 501 lors d’une conférence de presse au siège d’Apple à Cupertino 

 

Au tournant des années 2000, la marque californienne Apple devient un acteur principal du secteur de la téléphonie mobile en proposant des téléphones résolument modernes dotés d’écrans tactiles. Le cofondateur et directeur général de l’entreprise, Steve Jobs s’affiche régulièrement – lors des conférences Keynote – vêtu d’un jeans Levi’s 501 ainsi que d’un col roulé noir. Cette panoplie devenue sa signature confirme son appartenance à la tendance “normcore” qui consiste à adopter un vestiaire constitué de basiques et presque toujours identique.

10. Depuis 2010, le jeans Levi’s 501 est devenu un véritable uniforme contemporain (Jaden Smith, Hailey Bieber, Tremaine Emory …)

 

Après une longue histoire du Levi’s 501 depuis sa création en 1873 et les différentes périodes d’appropriations du modèle par les personnalités marquantes de l’époque, le fameux jeans à la coupe droite connaît depuis une dizaine d’années une renaissance. D’une part chez Levi’s par le biais de collaborations avec les maisons de mode les plus en vogue (Y-Project, Off White …) et de l’autre, par ceux qui se le sont approprié et qui le portent aujourd’hui comme un uniforme contemporain. En 2019, Levi’s choisit la mannequin Hailey Bieber pour devenir la nouvelle égérie de l’historique modèle 501. Redéfinissant l’image et la coupe du jeans aux poches rivetées, Levi’s inscrit sa volonté d’écrire le futur du modèle tout en restant fidèle à une histoire passée.

 

En décembre 2021, c’est Jaden Smith qui s’associe à Levi’s le temps d’une collaboration capsule autour du modèle 501 et de la veste Trucker. Affublés de designs DIY reflétant la créativité non conventionnelle de l’acteur et musicien américain, cette collaboration croise l’histoire de la marque californienne et celle de la nouvelle scène créative. De nouvelles figures du monde de la mode et de la création moderne comme Tremaine Emory – créateur du label Denim Tears et actuel directeur artistique de la marque New Yorkaise Supreme – ou encore Heron Preston se présentent aujourd’hui comme les portes étendards 2.0 de la marque californienne. 

Le jeans Levi’s 501 : naissance d’une icône de mode

 

Commercialisé par Levi’s au début des années 1870, le jean en toile denim est d’abord destiné aux bûcherons et aux chercheurs d’or avant de devenir un symbole d’émancipation dès les années 50, puis de s’imposer comme une pièce indispensable du vestiaire contemporain dès les années 90. Aujourd’hui, cet iconique pantalon à cinq poches se décline en une multitude de coupes, d’épaisseurs, de couleurs et délavages afin de satisfaire les goûts et les tendances.