Un premier défilé parisien réussi pour Christopher Esber
Pour son premier défilé à la Fashion Week de Paris, le créateur australien Christopher Esber dévoile ses créations dans le sous-sol en pierre de la Cité de l’architecture – et le show en valait le détour.
Par Camille Bois-Martin.
Le décor du défilé Christopher Esber printemps-été 2024
Difficile de trouver l’entrée du premier défilé parisien de Christopher Esber. Après avoir longé la Cité de l’architecture et du patrimoine, il fallait remonter l’angle, descendre quelques escaliers plongés le noir, pour finalement se retrouver dans une large salle rythmée d’arcades en pierres de taille.
L’inspiration du défilé Christopher Esber printemps-été 2024
Au sein de ce lieu aux allures de cave, un des nouveaux grand cru de la mode a ainsi présenté son tout premier défilé parisien : Christopher Esber, déjà plébiscité par des stars comme Dua Lipa ou Kylie Jenner.
Jeune créateur à suivre, l’Australien de 35 ans démontre avec cette collection printemps-été 2024 tout son talent, infusé à la fois dans les coupes fluides et chics de ses vêtements, ainsi que dans leurs fascinantes matières fabriquées à partir d’éléments naturels.
Et là se trouve en effet toute l’inspiration de son défilé printemps-été 2024 : intitulée “Out From Under A Rock”, la collection explore la “rencontre” brute entre le vêtement et le corps de celui ou celle qui la porte. Au gré de silhouettes fluides telles que des robes plissées ou de longs manteaux vernis, les créations de Christopher Esber semblent ainsi se fondre dans le mouvement de chaque mannequin, comme emportées dans leurs pas.
Le look Christopher Esber que Dua Lipa portera l’été prochain
Révolutionnaire, désirable, surprenant : de nombreux qualificatifs pourraient s’appliquer à cet ensemble beige vernis de la collection Christopher Esber printemps-été 2024. Alors que l’on imagine totalement Dua Lipa arborer cet ensemble au printemps prochain, on admire surtout l’effet cuir de la veste et de la jupe, réalisé à partir de feuilles mortes retrouvées dans la forêt amazonienne, que les équipes du créateur australien ont patiemment entreposer avant d’en obtenir suffisamment pour composer ce surprenant patchwork.
Présente dans plusieurs looks, cette matière révolutionnaire offre aux vêtements de Christopher Esber un brillant qui n’a rien à envier à celui des incontournables vestes Courrèges de la saison dernière, ainsi qu’un motif unique et ultra désirable.