Tod’s soutient les jeunes talents de la mode londonienne
En 2020, la maison italienne Tod’s s’est associée à la prestigieuse école de mode londonienne Central Saint Martins au cours d’un projet créatif sur mesure, permettant aux étudiants londoniens de revisiter ses codes iconiques. Les résultats de ce partenariat, qui auraient dû être dévoilés lors d’événements physiques au tout début de la Fashion Week londonienne, sont désormais disponibles en ligne sur le site de la Tod’s Academy.
Par La rédaction.
Dès le début de la crise sanitaire, Diego Della Valle n’a pas attendu pour manifester son soutien. Le président de la maison Tod’s faisait un don de 5 millions d’euros pour lutter contre le Covid-19, et ne s’est pas arrêté là. En soutien aux étudiants en école de mode, futurs créateurs évoluant dans une période incertaine, Tod’s a lancé un tout nouveau projet : la Tod’s Academy, un laboratoire d’idées créé il y a quelques mois afin de réunir des étudiants en design de mode et des artisans confirmés afin que ceux-ci leur transmettent leur précieux savoir-faire. Pour son premier volet, la maison italienne s’est alliée à l’école londonienne de mode Central Saint Martins, qui a vu sortir des noms aussi reconnus que John Galliano, Alexander McQueen, Riccardo Tisci ou encore Phoebe Philo. Les 35 étudiants actuels de son master de fashion design dirigé par Fabio Piras ont été impliqués dans un projet créatif sur mesure, avec pour défi de revisiter les designs emblématique de Tod’s et se les réapproprier suivant leur propre sensibilité.
Pour mener à bien ce travail de création, chaque étudiant était accompagné par un tuteur, parmi lesquels le journaliste Hamish Bowles, le rédacteur en chef du Vanity Fair Simone Marchetti, ou encore la créatrice Simone Rocha, qui avaient pour mission de livrer leur expertise et conseils à l’étudiant. Prévues initialement pour être dévoilées à l’occasion d’un défilé physique, les créations des designers en herbe sont désormais visibles sur une plateforme plateforme digitale dédiée. Leurs travaux, qui mettent principalement à l’honneur chaussures et accessoires, y sont illustré à travers des photos de leurs créations portées mais aussi des croquis dévoilant leur processus. Cette documentation est également accompagnée de clichés plus intimes de leur espace de travail – souvent très encombré – mais aussi de leur enfance, comme pour insuffler à ces profils digitaux un peu plus d’humanité.