Thom Browne révèle sa nouvelle collection en plein cœur d’une prairie
Comme pour présenter ses dernières collections, Thom Browne révèle cette saison son nouveau vestiaire sommaire à travers un film de 30 minutes, au cours duquel on découvre la vie d’un homme en plein cœur de la nature, partagé entre une vie urbaine active et cette solitude salvatrice.
Par La rédaction.
Avec les dernières fashion weeks digitales, Thom Browne semble s’être découvert une passion pour la réalisation de film, dont attestent les présentations mémorables de ses deux dernières collections. Un substitut efficace à ses défilés spectaculaires qui lui permet encore davantage d’affirmer l’univers de son label. Cette fois-ci, dans un film d’une demi-heure, le créateur américain nous donne rendez-vous dans une vaste étendue d’herbe verte dans les contrées sauvages du Nouveau Mexique, aux Etats-Unis. Au milieu de la prairie, une structure en bois clair dresse une chambre à coucher intégralement ouverte sur le cadre paisible et bucolique : un homme arrive en courant, avant de prendre possession de ce décor comme son propre foyer. Annoncée par son ensemble moulant gris idéal pour la course, la nouvelle collection de Thom Browne se présente comme une panoplie unique et sommaire dévoilée couche par couche. Outre cet uniforme sportif, le vestiaire commence avec un ensemble très près du corps, où marcel, mini-short et chaussettes blanches se marient avec les draps immaculés dans lesquels s’endort le mannequin. Une fois la nuit passée, le jeune homme revêt alors sa tenue citadine, soit le costume trois-pièces signature du label connu pour son tailoring masculin : veste, gilet, chemise et jupe plissée blancs et gris clairs, accompagnés d’un canotier, d’un sac à dos en cuir et d’une grande valise coffre rouge finissent de raconter le quotidien de cet homme contemporain, partagé entre un ancrage dans une vie urbaine active et rythmée – incarnée dans le film par une séquence réalisée intégralement en animation où corps et espaces deviennent des formes géométriques abstraites – et un besoin de solitude et de connexion à la nature.