23 jan 2024

The elegant silhouettes from the Dior haute couture show

En début d’après-midi ce lundi 22 janvier 2024, Dior a investi le musée Rodin dans le 7e arrondissement de Paris pour présenter son défilé haute couture printemps-été 2024. Devant un parterre de stars, telles que Rihanna et Anya Taylor-Joy, Maria Grazia Chiuri propose un vestiaire haute couture sobre et élégant.

The Dior haute couture collection by Maria Grazia Chiuri

 

The spring-summer 2024 show set by Isabella Ducrot

La collection Dior haute couture 

 

Maria Grazia Chiuri a imaginé le vestiaire haute couture parfait pour la vie de tous les jours. Si, en juillet 2023, la maison parisienne s’intéressait à la figure mythique de la déesse, pour cette nouvelle Fashion Week haute couture, la directrice artistique des collections femme de Dior depuis 2017 explore le concept poétique de “l’aura” d’une œuvre d’art par sa singularité, son “apparition unique”, dans le sillon de la définition du philosophe allemand Walter Benjamin (L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, 1935).

 

Intitulée Big Aura, ce défilé haute couture printemps-été 2024, d’une simplicité trompeuse, est en effet une véritable ode au savoir-faire unique de la maison, démontré silhouette après silhouette. Se préservant une nouvelle fois de l’extravagance que peut évoquer la haute couture, la créatrice italienne se concentre sur le travail de la matière, de la broderie et des coupes précises. 

 

Parmi la cinquantaine de looks, déclinés dans une palette de couleurs douces, deux ensembles se détachent notamment par leur technique, composé d’une blouse en organza brodé de rayures de perles de jais et d’un pantalon en lainage gris, ainsi qu’un haut en tulle associé à une jupe drapée asymétrique, l’ensemble entièrement brodé. 

 

La créatrice n’a bien sûr pas omis de réinventer les archives de la maison, tel que le tailleur veste Bar qui se décline cette saison avec une découpe à la poitrine, porté avec une jupe plissée en laine fil-à-fil grise, et revisite également la fameuse robe très structurée dite La Cigale, imaginée une première fois par Christian Dior pour la collection automne-hiver 1952. 

 

 

Le décor du défilé printemps-été 2024 

 

Chaque défilé Dior est une parenthèse poétique et artistique. Depuis des années, Maria Grazia Chiuri fait du lieu de ses défilés de véritables galeries où des artistes féminines invitées laissent exprimer leur maestria. On se rappelle notamment de la sublime composition picturale de Marta Roberti (défilé haute couture automne-hiver 2023-2024) rendant hommage aux déesses et aux forces suprêmes qui gouvernent l’univers. 

 

Pour cette nouvelle saison, la créatrice fait appel aux services de l’artiste plasticienne écrivaine et voyageuse italienne Isabella Ducrot. Sur les murs, se distinguent 23 robes et manteaux surdimensionnés peints sur un fond blanc, autour desquelles une composition de bandes noires irrégulières dessinent les techniques de couture de la chaîne et trame. 

 

Je me souviens de la première fois où j’ai vu les vêtements de cérémonie des sultans de l’Empire Ottoman exposés au musée du palais de Topkapi, à Istanbul. J’ai été profondément frappée par leur taille, ils étaient disproportionnés et révélaient l’indifférence souveraine des tailleurs de la cour : ils n’avaient en effet tenu aucun compte de l’anatomie normale de l’être humain” déclare l’artiste dans un communiqué. 

The Dior haute couture collection by Maria Grazia Chiuri

 

The spring-summer 2024 show set by Isabella Ducrot

La collection Dior haute couture 

 

Maria Grazia Chiuri a imaginé le vestiaire haute couture parfait pour la vie de tous les jours. Si, en juillet 2023, la maison parisienne s’intéressait à la figure mythique de la déesse, pour cette nouvelle Fashion Week haute couture, la directrice artistique des collections femme de Dior depuis 2017 explore le concept poétique de “l’aura” d’une œuvre d’art par sa singularité, son “apparition unique”, dans le sillon de la définition du philosophe allemand Walter Benjamin (L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, 1935).

 

Intitulée Big Aura, ce défilé haute couture printemps-été 2024, d’une simplicité trompeuse, est en effet une véritable ode au savoir-faire unique de la maison, démontré silhouette après silhouette. Se préservant une nouvelle fois de l’extravagance que peut évoquer la haute couture, la créatrice italienne se concentre sur le travail de la matière, de la broderie et des coupes précises. 

 

Parmi la cinquantaine de looks, déclinés dans une palette de couleurs douces, deux ensembles se détachent notamment par leur technique, composé d’une blouse en organza brodé de rayures de perles de jais et d’un pantalon en lainage gris, ainsi qu’un haut en tulle associé à une jupe drapée asymétrique, l’ensemble entièrement brodé. 

 

La créatrice n’a bien sûr pas omis de réinventer les archives de la maison, tel que le tailleur veste Bar qui se décline cette saison avec une découpe à la poitrine, porté avec une jupe plissée en laine fil-à-fil grise, et revisite également la fameuse robe très structurée dite La Cigale, imaginée une première fois par Christian Dior pour la collection automne-hiver 1952. 

 

 

Le décor du défilé printemps-été 2024 

 

Chaque défilé Dior est une parenthèse poétique et artistique. Depuis des années, Maria Grazia Chiuri fait du lieu de ses défilés de véritables galeries où des artistes féminines invitées laissent exprimer leur maestria. On se rappelle notamment de la sublime composition picturale de Marta Roberti (défilé haute couture automne-hiver 2023-2024) rendant hommage aux déesses et aux forces suprêmes qui gouvernent l’univers. 

 

Pour cette nouvelle saison, la créatrice fait appel aux services de l’artiste plasticienne écrivaine et voyageuse italienne Isabella Ducrot. Sur les murs, se distinguent 23 robes et manteaux surdimensionnés peints sur un fond blanc, autour desquelles une composition de bandes noires irrégulières dessinent les techniques de couture de la chaîne et trame. 

 

Je me souviens de la première fois où j’ai vu les vêtements de cérémonie des sultans de l’Empire Ottoman exposés au musée du palais de Topkapi, à Istanbul. J’ai été profondément frappée par leur taille, ils étaient disproportionnés et révélaient l’indifférence souveraine des tailleurs de la cour : ils n’avaient en effet tenu aucun compte de l’anatomie normale de l’être humain” déclare l’artiste dans un communiqué.