Le défilé Stella McCartney mise tout sur le power dressing
Au défilé Stella McCartney automne-hiver 2025-2026, la créatrice britannique mise tout sur le power dressing.
par Léa Zetlaoui,
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Power dressing au défilé Stella McCartney
Ce mercredi 5 mars 2025, Stella McCartney faisait voyager l’industrie de la mode jusqu’au périphérique parisien pour présenter sa collection automne-hiver 2025-2026. Aux abords de Clichy, la créatrice britannique investissait le 6eme étage d’un immeuble de bureaux pour présenter une collection qui met l’accent sur le power dressing.
Rien d’étonnant de sa part, puisque Stella McCartney a toujours présenté de nombreux costumes au sein de ses collections. Dans un décor très littéral d’open space, les silhouettes formelles voire strictes évoquent ainsi les working girls des années 80 et 90. Mais dans des versions nettement plus glamour. Numéro analyse la collection en 3 détails.
Les épaules XXL selon Stella McCartney
Qui dit power dressing dit épaules XXL. Dans le sillon des créateurs Thierry Mugler et Claude Montana, qui dans les années 70 ont commencé à dessiner des silhouettes puissantes, les épaulettes font partie intégrantes de ce style. Et cette collection automne-hiver 2025-2026 en use et en abuse. On retrouve des épaules surdimensionnées sur des tailleurs naturellement. Mais aussi des robes, mini ou midi, des manteaux masculins, et même des pulls et des gilets.
Les chaussures à bouts carrés pour l’automne-hiver
Si on l’habitude d’associer la working girl a ses chaussures pointus très sexy, Stella McCartney préfère ici des bouts carrés. Nettement plus subtils, mais tout aussi impactants. Ainsi, les Escarpins, loafers et cuissardes, habillés d’un cuir verni forcément écoresponsable, affichent une touche plus masculine. Y lirait-on une relecture female gaze du power dressing ?
Les accessoires du power dressing en 2025
Devenu le nerf de la guerre du luxe, les accessoires font désormais partie intégrante des défilés de mode. Et tandis que Stella McCartney a annoncé récemment se séparer de LVMH (après une union de six ans), la créatrice montre qu’elle a retenu la leçon. Ainsi, des sacs Ryder ou Falabala – mini ou XXL portés sous le bras – en cuir vegan fabriqués en Italie et des lunettes aux verres fumés accompagnent chaque silhouette.