Un défilé Schiaparelli haute couture inspiré par le phœnix
Au défilé Schiaparelli haute couture automne-hiver 2024-2025, Daniel Roseberry s’inspire de la figue du phœnix pour une collection qui fait renaitre la mode de ses cendres.
Le défilé Schiaparelli haute couture automne-hiver 2024-2025.
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Le phœnix inspire le défilé Schiaparelli haute couture
Il y a quasiment cinq ans jour pour jour, Daniel Roseberry présentait sa première collection haute couture pour Schiaparelli. Illustre inconnu au moment de sa nomination, le créateur de mode texan , qui a su fédérer une large communauté en quelques saisons à peine, s’inspire aujourd’hui phœnix pour renvoyer un message fort.
Il faut dire que son approche maximaliste de la mode et l’héritage surréaliste de la maison fondée en 1927, ont trouvé une résonance particulière dans notre époque gouvernée par l’image et les réseaux sociaux.
Cependant, à l’heure actuelle, quand il s’agit d’une marque de mode, convertir le nombre de likes en chiffre d’affaires n’est pas toujours chose facile. D’autant plus quand il s’agit de haute couture. Et bien que les bilans affichent un résultat déficitaire exorbitant (-15,7 millions d’euros en 2022), Daniel Roseberry ne compte pas changer sa stratégie.
C’est en tout cas ce qu’il suggère avec son défilé haute couture automne-hiver 2024-2025 : “On m’a dit récemment que « les gens n’achètent pas de Schiaparelli, ils les collectionnent. Ce genre de dévouement n’est inspiré que par une relation unique entre le client et la création. C’est ce qui rend la haute couture si spéciale : c’est l’expression de ma vision de la maison aujourd’hui, libre du marketing et du merchandising. Mais c’est aussi autre chose : une façon pour moi d’honorer cette relation, l’une des plus intimes au monde, celle dans laquelle je donne aux femmes le pouvoir de renaître, encore et encore.”
Une collection automne-hiver 2024-2025 flamboyante et surréaliste
