Au défilé Etro, la rencontre entre mode italienne et espagnole
En clôture de la seconde journée de Fashion Week à Milan, le défilé Etro printemps-été 2025 introduit une série de silhouettes colorées, résolument inspirées par la chaleur méditerranéenne.
par Nathan Merchadier.
La réalité mixte s’invite au défilé Etro printemps-été 2025
Ce mercredi 18 septembre, en clôture du second jour de la Fashion Week de Milan, la maison italienne Etro présente sa collection printemps-été 2025, inspirée par la dolce vita des voyages au large de la Méditerranée.
En plus d’accueillir ses prestigieux invités, la maison italienne réinvente le format classique du défilé en permettant à une poignée de convives de suivre le show à distance, grâce aux casques Apple Vision Pro.
Avec cette innovation, Etro devient la première maison de mode à faire appel à la réalité mixte, résultant de la fusion de mondes réels et virtuels. Quelques heureux spectateurs ont ainsi été plongés dans un environnement immersif, leur donnant l’impression d’être assis au premier rang, à quelques centimètres des modèles.
Les imprimés floraux : tendance incontournable du défilé Etro
Dans un décor épuré, les premières mannequins s’élancent sur le podium d’une démarche assurée, sur le fond sonore d’une performance live de l’auteure-compositrice-interprète sarde Daniela Pes. Au rythme de cette musique électronique, Marco de Vincenzo détaille un vestiaire Etro marqué par des robes aux couleurs pop, parées de motifs abstraits, voire parfois psychédéliques.
Au cours de ce défilé printemps-été 2025, la maison italienne joue également avec les coupes en alternant ou en combinant le denim, comme sur une jupe longue ou encore une veste aux poches recouvertes de perles.
Plus tard, ce travail minutieux autour des matières s’illustre par l’apparition de robes découpées dans des tissus aériens aux motifs floraux. En éternel voyageur, Marco de Vincenzo livre donc à travers cette collection un spectacle percutant, sensuel et séduisant, résolument inspiré par la chaleur méditerranéenne.