La tendance “weird girl” du défilé MSGM

La tendance weird girl aesthetic du défilé MSGM printemps-été 2024

Alors que le quiet luxury infuse de nombreuses collections présentées à la Fashion Week de Milan, le défilé MSGM printemps-été 2024 souffle un vent de fraîcheur qui n’est pas sans rappeler la brise underground des shows des créateurs londoniens il y a quelques jours. En témoigne, le motif tartan, importé jusqu’en Italie, décliné dans plusieurs couleurs.

Depuis le lancement de son label en 2009, Massimo Giorgetti imagine des collections de mode jeunes et avant-gardistes, dont les créations détonnent aux côtés de celles des autres créateurs de mode italiens, qui misent davantage sur l’élégance et la maîtrise de leurs savoir-faire. Pour ce défilé printemps-été 2024, MSGM  s’inspire de la tendance “weird girl aesthetic” ou “l’esthétique des filles bizarre”, un style arboré notamment par Bella Hadid, en associant des inspirations très électriques. 

Une collection inspirée par l’art contemporain

On y trouve en particulier sa passion pour l’art contemporain, au travers de hauts, de jupes ou de manteaux imprimés de larges aplats de couleurs, de larges fleurs grossièrement dessinées de petits carrés multicolores.

Autant de motifs qui ne sont pas sans rappeler les coups de pinceau fluides et colorés de Katharina Grosse ou encore les lignes conceptuelles de Christopher Wool. Deux artistes mentionnés par Massimo Giorgetti dans sa lettre d’intention pour leurs “coups de pinceau infatigables” – à l’image de son imagination.

Le tartan revisité par Massimo Giorgetti au défilé MSGM

Star du défilé MSGM printemps-été 2024, le tartan traverse la Manche et la Méditerranée pour rejoindre les terres ensoleillées d’Italie, où vit la femme imaginée par Massimo Giorgetti. Ce motif, grande tendance de la dernière saison automne-hiver 2023-2024, prend ici des couleurs et se teinte de jaune pastel, de bleu ciel, de rose poudré, de rouge ou encore de violet… Et s’associe en mix and match de motifs, pour une allure encore plus branchée.