Julia Fox clôt magistralement le défilé-renaissance de Patou
Après 30 d’absence, la maison Patou présente son premier défilé en marge de la Fashion Week haute couture printemps-été 2023, à son siège social sur l’Île de Cité, à Paris. De Cléo de Mérode à Julia Fox – qui clôturait magistralement le défilé – Guillaume Henry célèbre une féminité libre et affirmée à travers une collection prêt-à-porter au vocabulaire de la couture.
Par Elliot Mawas.
La maison Patou, fondée en 1914 revient, après 30 ans d’absence, sur les podiums parisiens. Dévoilée à son nouveau siège de l’Ile de la Cité la collection printemps-été 2023 poursuit la réinterprétation de l’héritage de la maison – autrefois cantonnée l’archétype de la femme parisienne mondaine – initiée par Guillaume Henry depuis son arrivée en 2018. Pour cette saison, le créateur qui a rejoint Patou après des passages chez Nina Ricci ou encore Carven, célèbre une féminité libre et affirmée à travers 31 silhouettes où se mêlent références pop et vocabulaire couture. Celui qui confiait à Numéro : “J’avais envie d’élégance, mais sans regarder dans le rétroviseur” jongle habilement avec des volumes et des matières qui évoquent l’élégance intemporelle de la haute couture et un prêt-à-porter pop vibrant, du rose fuchsia, au jaune pastel en passant par le bleu électrique ou l’orange vif. Guillaume Henry offre de la Parisienne emblématique de la maison une réinterprétation moderne et active s’incarnant à travers Julia Fox qui clôturait magistralement ce défilé. Vêtue d’une robe bleue et orange l’imprimé psychédélique, l’actrice américaine défilait, libre et fière, avant d’adresser un dernier baiser aux invités – confirmant son ascension mode depuis ses premiers pas au défilé LaQuan Smith en février 2022.