13 juil 2020

Jonathan Anderson tells the story of Loewe 2021 spring-summer menswear

Afin de dévoiler en vidéo la nouvelle collection homme de la maison Loewe, son directeur artistique Jonathan Anderson explique face caméra les idées ayant présidé à la création de ses pièces inédites. On y lit un intérêt marqué pour les formes géométriques et les silhouettes radicales, doublé d’une célébration de l’artisanat à travers l’utilisation contemporaine de savoir-faire ancestraux. 

Après avoir déballé face caméra les silhouettes des dernières collections de son label JW Anderson, Jonathan Anderson revient quelques semaines plus tard afin de présenter sa nouvelle collection homme pour la maison Loewe. Fashion Week digitale oblige, le directeur artistique choisit une fois là aussi de découvrir ses nouvelles pièces comme un cadeau mystérieux au sein d’une courte vidéo filmée dans un décor en clair-obscur : dans une boîte estampillée Loewe, métaphore de la sensation d’enfermement universellement partagée ces derniers mois, sont contenues des feuilles cartonnées illustrées qui, ensemble, construisent en pop-up l’univers de la collection printemps-été 2021 de la maison. Pendant ce temps, le créateur nord-irlandais détaille les partis pris de ses nouvelles créations.

 

“Pour cette collection homme, mon approche était de choisir une technique ou une idée et d’en faire une silhouette complète”, explique Jonathan Anderson. Le volume et les formes géométriques abstraites semblent en effet ici être ses nouveaux maîtres-mots : des cercles parfaits sont découpés dans la gabardine puis superposés sur une cape à boutons ou bien définissent la forme des bords d’un manteau, un losange se dessine à l’arrière d’un trench gonflé par effet de fronçage, des trapèzes composent les manches d’une combinaison à bord côte qui semble rendre hommage aux créations d’Issey Miyake… Quant à l’artisanat, au cœur de l’identité de la maison Loewe, il endosse ici un rôle tout à fait contemporain à l’heure où le confinement a suscité chez de nombreux individus un regain d’intérêt pour des savoir-faire domestiques. Aussi, si comme souvent plusieurs pièces mettent à l’honneur le tricot, un haut très structuré et un sac amusant en forme d’ananas témoignent d’une grande maîtrise de la vannerie, qui permet notamment de tresser les paniers en fibres végétales, tandis que la teinture au shibari crée sur de larges tuniques et longues chemise des taches de couleur qui se diffusent sur le fin tissu, où elles créent des impacts de lumière et de profondeur.