Quel message se cache derrière le défilé Yohji Yamamoto ?
Ce jeudi 26 juin 2025, le créateur japonais Yohji Yamamoto a présenté sa nouvelle collection homme printemps-été 2026, à deux pas du Centre Pompidou.
Par Louise Menard.
Publié le 28 juin 2025. Modifié le 1 juillet 2025.


Une collection Yohji Yamamoto homme printemps-été 2026 engagée
Criant haut et fort un message de paix et une volonté de ne faire qu’un avec la nature, Yohji Yamamoto dévoilait en ce troisième jour de Fashion Week parisienne un défilé mélancolique. Ponctuée de phrases poétiques comme “meet me in the depth of the sea” (rejoins-moi au fond de la mer), ou encore “your heart is like the ocean, mysterious and dark” (ton cœur est mystériuex et sombre comme l’océan), cette collection révèle des silhouettes fluides et évanescentes d’une grande douceur.
Fidèle à son ADN, Yohji Yamamoto n’a jamais délaissé la rigueur du blanc et du noir, à laquelle s’ajoute cependant cette saison une palette de teintes plus large, allant du violet, au bleu en passant par le kaki. Autre pilier intemporel de son univers : cette atmosphère à la fois destroy et solennelle, observée cette fois-ci dans l’attitude des mannequins à la démarche lente et aux cheveux ébourriffés.
Avant de venir saluer le public, le créateur japonais âgé de 81 ans, a finalement dévoilé de superbes chapeaux semblables à des méduses de tissu, résumant avec force et beauté tout le propos du défilé et la nécessité de préserver le monde qui nous entoure.


Coupes sobres et vitraux imprimés
Chez Yohji Yamamoto, une collection se divise en silhouettes et chapitres. Cette saison, alors que le show s’ouvre avec quelques looks associant des pantalons amples à des chemises à manches courtes, il se poursuit sur des ensembles plus légers où les bas se raccourcissent et les gilets s’allongent, et dévoile enfin des costumes noirs en toute sobriété.
Mais quels sont les motifs phares et fils rouges ? Hormis une allusion évidente aux océans, la marque japonaise s’est intéressée à la cathédrale et notamment au vitrail, un design spirituel et puissant, imprimé sur des tissus transparents et subtilement froissés.
Et côté accessoires, Yohji Yamamoto rehaussait ses sihouettes de bijoux punk et indie sleaze, tels des bagues en forme de papillons de nuit, des chaînes entrelacées, ainsi que d’épaisses manchettes en cuir, ornées de pics et de pierres bleutées.





































