Daniel Roseberry imagine un vestiaire transgénérationnel chez Schiaparelli

Un défilé Schiaparelli étincelant en hommage à la féminité

“Cette collection, comme le reste de mon travail, doit tout aux femmes qui lui ont donné vie. Chaque mannequin de ce défilé, ma styliste, ma directrice de collection, les membres de mon studio ] chaque femme, de la cliente à la couturière.” évoque dans sa note d’intention Daniel Roseberry, directeur artistique de génie de la maison Schiaparelli. 

Tandis que la foule attend avec impatience l’arrivée de Kylie Jenner, présente chaque saison pour assister au show Place Vendôme, le monde de la monde retient son souffle avant le début du défilé Schiaparelli printemps-été 2025. 

Très influencée comme toujours par une empreinte surréaliste chère à Elsa Schiaparelli, cette collection apparaît différente et beaucoup plus colorée que celles des saisons précédentes. Cependant la surabondance de corsets, les accessoires exubérants, comme de larges paires de boucles d’oreilles, ainsi que le côté androgyne de nombreuses silhouettes, ne laissent aucun doute quant à la volonté du créateur de poursuivre ce qu’il a instauré depuis son arrivée en 2019.

Les plus beaux looks de la collection Schiaparelli printemps-été 2025

Parmi les tenues présentées lors de ce défilé printemps-été 2025, trois looks s’apparent à de véritables merveilles de couture. Pour le premier, Daniel Roseberry imagine un body-polo transparent porté sur un corset en satin écru et prolongé d’une jupe rouge vif, de laquelle se détache une longue tresse rehaussée d’une boucle en métal argenté. Similaire aux cravates de cheveux du défilé automne-hiver 2024-2025, cet enchainement de tissu noué se porte cette fois-ci à la main, tel un fouet. 

On repère également une robe cape oversize en coton délavé, dotée de manches chauve-souris et associée à un pantalon taille basse ainsi qu’aux toutes nouvelles chaussures plates dévoilées cette saison. Imaginées en cuir moulé, ces babouches ultra chic possèdent un détail en cristal au niveau des orteils.

Enfin, sur les derniers looks présentés lors du final, l’un d’eux attire particulièrement notre attention. Portée par la top model Loli Bahia, figure phare de de la Fashion Week, la tenue se compose d’un top en tulle entièrement brodé de sequins peints à la main et de fleurs en papier. Dans des teintes de vert, de violet, de bleu et de jaune, cette création, comme ornée d’une myriade d’écailles de poisson, contraste avec un sarouel sombre assorti d’escarpins noirs à la signature Keyhole, emblème de Schiaparelli.