21 jan 2021

Boramy Viguier réunit Grace Hartzel et Teki Latex dans un conte médiéval

Passionné par le Moyen-âge, ses histoires et ses artefacts, le créateur français Boramy Viguier a cette fois-ci choisi de raconter une épopée chevaleresque dans un court-métrage où l’on retrouve la mannequin américaine Grace Hartzel et le musicien français Teki Latex. Dévoilées dans ce récit, les pièces inédites de sa collection automne-hiver 2021-2022 se oscillent, une fois de plus, entre un vestiaire solennel et protecteur. 

Depuis les débuts de son label, Boramy Viguier ne cesse de démontrer son amour pour le Moyen-âge et son folklore. Qu’il s’agisse des formes de ses vêtements et accessoires, des objets rassemblés dans ses présentations ou même de l’esthétique convoquée dans ses photos et vidéos, tous les éléments sont réunis pour planter un décor aussi chevaleresque que mystique. Dévoilé hier, le court-métrage imaginé par le créateur français pour sa collection automne-hiver 2021-2022 pousse un cran plus loin cette immersion. C’est d’ailleurs la mannequin Grace Hartzel qui en est la narratrice : debout devant un feu de cheminée, l’Américaine raconte l’histoire d’un roi malveillant qui sème la terreur dans son royaume. Une jeune chevaleresse se rend dans une abbaye pour tuer cet ennemi, interprété par le musicien et rappeur français Teki Latex, avant de ressusciter une reine sorcière. “Résurrection” : le nom de la collection s’affiche alors en lettres oranges qui rappelleraient presque les enluminures des manuscrits médiévaux.

 

Entre Les aventures du roi Arthur et Le Seigneur des Anneaux, ce petit conte explicite immédiatement l’univers de la collection et tisse les liens entre chaque silhouette. Si les tuniques d’allure cléricale étaient déjà présentes dans les précédentes collections du créateur, elles se parent ici de nouveaux imprimés floraux ou plus graphiques sérigraphiés à la main, mais aussi de chaînes autour du cou et de cordes à boules aux airs de chapelet qui rappellent le vestiaire liturgique. Les manteaux amples sont rembourrés, les doudounes sont sans manches et bicolores, les bottes en cuir arrivent au genou et les têtes sont parfois recouvertes de capuchons à zip, le tout pour créer un véritable sentiment de protection. Une fois encore, l’attention de Boramy Viguier au tailoring et à la technique s’affirme dans les coupes et les détails : désormais emblématiques du label, des passepoils incurvés sont coupés et cousus dans le cuir d’un pantalon, la flanelle d’un blazer ou encore le velours bordeaux d’une veste longue.