20 jan 2023

Au défilé Dior homme, Robert Pattinson et Gwendoline Christie bouleversent les invités

Pour son défilé Dior homme automne-hiver 2023-2024, Kim Jones invite les acteurs Robert Pattinson et Gwendoline Christie à réciter des poèmes de T. S. Eliot, sur un concert live du compositeur Max Richter. Une performance émouvante qui a bouleversé les invités.

par Léa Zetlaoui.

Le défilé Dior homme automne-hiver 2023-2024

Au défilé Dior homme, Robert Pattinson et Gwendoline Christie lisent des poèmes de T.S. Eliot

C’est un défilé Dior solennel et émouvant qu’a présenté le créateur anglais Kim Jones pour sa collection homme automne-hiver 2023-2024. Sur les murs noirs, sont projetés des enregistrements des acteurs anglais Robert Pattinson et Gwendoline Christie récitant The Waste Land, un long poème de T.S. Eliot écrit en 1922. Aux milieux des invités, le compositeur allemand Max Richter et son orchestre interprètent en live une musique puissante, qui exaltent la puissance du texte de l’auteur américain, considéré comme un classique de la littérature anglaise contemporaine. Il faudra quelques minutes après la fin du défilé, pour que Kim Jones, ému, vienne saluer la foule d’invités bouleversés, et remercier Robert Pattinson, Gwendoline Christie et Max Richter pour leurs performances mémorables.

Un défilé Dior homme automne-hiver 2023-2024 inspiré par les années Yves Saint Laurent

Parmi les inspirations de ce défilé Dior homme automne-hiver 2023-2024, Kim Jones cite notamment les grands fleuves de Londres et de Paris et imagine des silhouettes fluides, drapées et transparentes déclinées dans des teintes terreuses comme le marron, le gris et le beige, qui s’illuminent de reflets grâce à des matières discrètement brillantes. Le vestiaire du marin est ici repensé avec des grosses bottes en caoutchouc minimalistes, des bermudas épais aux coupes élégantes, des pulls torsadés aux manches ouvertes et des imperméables et coupes-vent revisités dans des cuirs vernis ou des matériaux techniques aériens. Kim Jones va même jusqu’à habiller ses mannequins de gilets de sauvetage couture. Une collection dont la simplicité fait écho à la vision jeune et radicale d’Yves Saint Laurent, qui succède en 1957, à l’âge de 21 ans, à la direction artistique de la maison.