25 jan 2023

Au défilé Armani Privé haute couture, la Commedia dell’arte fait son show

Présenté à la Garde Républicaine, dans le quatrième arrondissement de Paris, le défilé Giorgio Armani Privé haute couture printemps-été 2023 s’inspire d’Arlequin, un personnage de la Commedia dell’arte italienne. Déclinée dans une palette de couleurs pastels, cette collection est placée sous le signe de la joie de vivre. 

Arlequin inspire Armani Privé haute couture printemps-été 2023

 

Après une collection homme automne-hiver 2023-2024 qui célébrait l’élégance à l’italienne, ce mardi 24 janvier, Giorgio Armani présentait son défilé haute couture printemps-été 2023 à la Garde Républicaine, dans le quatrième arrondissement de Paris. Baptisée Rondò Armaniano, cette collection renvoie au célèbre personnage de la Commedia dell’arte italienne : Arlequin. Au sein d’un somptueux décor dont le sol en damier, peint dans des couleurs pastels, donne le ton d’un défilé placé sous le signe de la joie de vivre, les silhouettes se réinventent dans une succession de couleurs fantasques. “C’est l’intérieur rococo d’un palazzo vénitien, la splendeur de cette lumière, démultipliée par les broderies extraordinaires, qui créée la plus précieuse des sensations. Tout est aérien, impalpable et scintillant” déclare Giorgio Armani dans une note d’intention Giorgio Armani à propos de ce défilé.

 

Une explosion de couleur au défilé Armani Privé haute couture printemps-été 2023

 

Loin de la palette de couleurs sobres – du noir, du blanc, du gris et du marron – habituelle, Giorgio Armani révèle un défilé haute couture printemps-été 2023 à l’atmosphère baroque. Le rose pivoine, le turquoise, le vert émeraude et le bleu royal esquissent les lignes droites d’un vestiaire contre-balancé par la fluidité de la soie légère et scintillante. Ce défilé puisant dans les racines historiques du théâtre italien fait notamment la part belle aux ensembles de costumes signatures, à la coupe ajustées, dont la veste bicolore devient, cette fois-ci, un boléro aux manches coupées aux coudes. Les robes du soir sont introduites au fur et à mesure que les silhouettes foulent le podium. Le créateur italien qui fêtera ses 89 ans en juillet prochain, opte pour des robes fourreaux tantôt bustier tantôt au décolleté plongeant ou affublées d’une collerette pierrot, quand celles-ci ne sont pas évanescentes jouant sur la transparence et les épaisseurs. Ce vestiaire couture est rythmé par la profusion de broderies flamboyantes à l’image de ce fourreau dont les losanges aux couleurs pastels sont confectionnés à partir de milliers de perles étincelantes.