3 détails tendance du défilé Courrèges printemps-été 2025
Ce mercredi 25 septembre, Nicolas Di Felice a présenté un défilé Courrèges printemps-été 2025 de 40 silhouettes puissantes qui font hommage à l’héritage de la maison, avec un twist contemporain remarquable.
par Mélody Thomas.
Un son de vagues hypnotique, un casting cinq étoiles, dont Petra Collins, Mona Tougaard et Anok Yai, des pièces sharp aux détails précieux : bienvenue au défilé Courrèges printemps-été 2025.
Les capes Courrèges printemps-été 2025
Le premier look à paraître sur le podium immaculé de la nouvelle collection de Nicolas Di Felice repense une silhouette imaginée par la maison en 1962. Il s’agit d’une longue cape en cuir noir, agrémenté d’une capuche oversize. Les bras sont dissimulés, le mannequin semble être dans un cocon. Sur chaque côté, deux fentes pour les laisser passer et, juste en dessous, des poches. Le second look repense la pièce dans une version néoprène sans col ni capuche.
La mannequin avance les mains dans les poches et confirme que si la vision d’une femme aux bras dissimulés peut intriguer voire crisper, ces deux premières silhouettes donnent surtout à voir une femme inatteignable. Il y a quelque chose du film Alien (1979) de Ridley Scott dans l’esthétique présentée. Il faut dire aussi que c’est le ruban de Möbius qui a inspiré cette collection Courrèges printemps-été 2025 – une boucle sans fin qui a permis au directeur artistique d’envisager et de condenser le patrimoine long de 60 ans sur lequel repose la griffe.
Courrège met les poches sur l’avant
Si on poursuit la conversation sur le vêtement comme vecteur d’empouvoirement féminin, la présence de poches est toujours un bon indicateur. Sur le défilé Courrèges printemps-été 2025, celles-ci se retrouvent sur les pantalons, les jupes, les vestes, les combinaisons, les chemisiers et les robes.
En tout, seule une dizaine de looks sur les 40 qui sont présentés n’en sont pas agrémentés. Particularité ? Elles sont à l’avant et confèrent une aura décidée autant que décontractée à celles qui les portent.
Les pantalons, pièces phares du dernier défilé Courrèges
Si Courrèges est reconnue pour ses mini-jupes, cette saison le pantalon est roi et il se porte moulant. On s’arrête sur ce denim hybride, situé entre le pantalon cargo et le jean évasé, qui a la particularité de dévoiler une partie des cuisses. On se projette dans ces pantalons-caleçon évasés qui se glissent sous les jupes, et ont l’air de rester souples, de suivre les mouvements du corps sans entraver celles qui les portent.
Et puis il y a aussi les pantalons-tailleurs affûtés, ceux en cuir qui s’entrouvrent aux genoux sans oublier les panta-jupes, pantalons où se glisse à l’arrière – et parfois l’avant – un tissu plissé ou droit qui amplifie le mouvement et imite les ondulations de la mer, un autre des thèmes explorés par Di Felice pour cette collection.