Que faut-il retenir du premier défilé Ganni à Paris ?

Le défilé Ganni printemps-été 2025 dévoile des matières innovantes

Au centre de la Galerie Haute du Palais de Tokyo, connue pour sa luminosité et ses immenses verrières, les invités du défilé Ganni printemps-été 2025 découvrent un imposant chaudron métallique duquel s’échappe une fumée claire…

Intitulée “The Craft” (signifiant “L’artisanat”), la toute première collection de la marque danoise organisée dans la capitale présente pas moins de six nouveaux tissus à la pointe de la technologie, développés grâce à la collaboration des créateurs Nicklas Skovgaard et Claire Sullivan.

Avec des pièces à la fois ultra pratiques et romantiques, ces derniers se sont donnés pour objectif de “repousser les limites en terme de design et d’innovation” selon les propos de Ditte Reffstrup, créatrice de la marque. Une évolution vers une mode plus responsabl,e mais aussi vers une mode et un style définitivement plus matures.

Une collection Ganni entre layering et imprimés colorés

Sur une musique futuriste et après le passage de plus d’une trentaine de looks, le show se clôture avec une robe en organza pourpre assortie de bottes de boxe scintillantes, que l’on retrouve d’ailleurs en fil rouge de cette collection printemps-été 2025. 

Parmi quelques trenchs rock extrêmement ceintrés, des jupes transparentes ou encore des sacs oversized portés nonchalamment en bandoulières, se succèdent des vestes à manches froncées et des bermudas déclinés à l’infini. Outre l’importance accordée au layering de couleurs et de matières, les imprimés léopard et floraux ainsi que le patchwork, repéré au tout début sur une robe à traîne conçue avec des maillots de baseball, prennent une large place au sein de la collection.

À l’image de la famille Ganni, le final, où l’on a applaudi Ditte Reffstrup entourée de ses mannequins, a fait l’effet d’une vague rayonnante de joie et d’émotions.