À quoi ressemble le costume de Vilain Petit Canard créé par Lemarié pour Arnaud Valois ?
Les 21 et 22 octobre prochains à la Philharmonie de Paris, Arnaud Valois interprétera le Vilain Petit Canard, d’après le conte de Hans Christian Andersen. L’acteur arborera à cette occasion un costume réalisé par la maison Lemarié.
Par Séraphine Bittard.
Si Arnaud Valois, révélation de 120 battements par minutes, sera très bientôt à l’affiche de Garçon Chiffon de Nicolas Maury, il ne se cantonne pas au grand écran. En effet, les 21 et 22 octobre prochains, l’acteur apparaîtra sur les planches de la Philharmonie de Paris dans un rôle pour le moins improbable : Le Vilain Petit Canard, d’après le conte de Hans Christian Andersen de 1842, qu’il a réécrit pour l’occasion, avec une mise en scène signée Sandra Gaudin sur une musique d’Étienne Daho. L’occasion pour les plus jeunes de découvrir la fameuse histoire du petit canard qui, moqué par ses congénères à cause de son plumage anormalement gris, découvre en muant sa vraie nature de cygne. Mais aussi, pour les plus aguerris, d’apprécier pleinement la profondeur de cette métaphore sur le pouvoir de la différence, tout en admirant les magnifiques ailes blanches conçues pour Arnaud Valois par le célèbre plumassier Lemarié.
Concevoir le costume qui marque l’acmé du récit, l’envol de celui qui découvre enfin son identité : tel était le défi de la maison Lemarié pour cette commande exceptionnelle, qui a nécessité plus de cinq semaines de réflexion et de travail avant l’essayage final à l’atelier avec Arnaud Valois. Le résultat : une structure mobile de trois mètres d’envergure recouverte de mille plumes blanches – qui ont dû être triées par taille –, sous lesquelles se cache un plissé taillé sur mesure par la maison Lognon (spécialiste en la matière), permettant aux ailes de se déployer en toute aisance. Une impressionnante création qui convoque à la fois la puissante splendeur du cygne, et la candeur virginale du récit d’Andersen. “Nous avons cherché la légèreté pour symboliser l’envol, commente une plumassière de l’atelier. C’était complexe, mais passionnant !”