Quelques semaines après la sortie de Dancehall, leur tout premier album – et pépite électro de la rentrée – le duo français The Blaze dévoile une vidéo de sa performance en live au Main Square Festival à Arras en juillet dernier. La rythmique hypnotique de “Rise” résonne tandis que les deux cousins s’échauffent, et se préparent à exploser sur scène devant un public surchauffé qui partage cette montée d’adrénaline.
Si l’on perçoit des regards complices entre les deux membre timides de The Blaze, eux préfèrent “s’envelopper de lumière” pour ne former que des silhouettes, car le plus important “c’est ce qu’ils font, pas ce qu’ils sont”. Une attitude qui rappelle le duo Daft Punk : “Nous essayons d’introduire de la poésie dans chacun de nos morceaux, en plus de créer une électronique capable de faire naître des images, Nous voulons atteindre une nostalgie planante avec quelque chose de plus dansant en même temps”, expliquent-ils dans une interview accordée à Numéro.
The Blaze naît en 2015 d'une complémentarité entre Guillaume, 35 ans, qui a bourlingué comme producteur de musique, notamment dub, et son cousin, le Franco-Péruvien Jonathan (28 ans), qui lui propose de réaliser une vidéo. Fans des Valseuses et d’Amours chiennes, enfants de YouTube et contemporains de PNL, les deux garçons ont élevé les images au même rang que la musique dans un désir de faire passer l’art avant le reste. Leurs clips, semblables à des courts-métrages, puissants et hypnotiques, mettent en exergue une certaine sensibilité, une poésie qui les classe au rang de phénomène, jusqu'à leur faire fouler la scène de Coachella, consécration.
The Blaze - Rise (Live)
