28 oct 2019

Qui sont les gagnants des Oscars d’honneur ?

Hier soir, au Dolby Theater de Los Angeles, s'est déroulée la onzième edition des Oscars d'honneur (Governor Awards), récompensant les personnalités du cinéma pour leur parcours. Leonardo Di Caprio, Robert Pattinson ou encore Jennifez Lopez faisaient partie des convives de cette cérémonie. David Lynch et l'actrice de “Thelma et Louise”, Geena Davis, sont quant à eux repartis avec des statuettes. 

Geena Davis, Lina Wertmüller, David Lynch et Wes Studi, grands vainqueurs des Governor Awards cette année.

Un peu plus de trois mois avant le coup d'envoi de la 92ème cérémonie des Oscars, Hollywood a récompensé hier deux acteurs et deux réalisateurs lors des Oscars d'honneur (en anglais Governor Awards), une cérémonie décernant depuis 2009 des prix honorifiques à des personnalités du cinéma pour l'ensemble de leurs carrières.

 

Celle qui avait sacré l'an dernier l'actrice Cicely Tyson (ex-femme du musicien Miles Davis) et Agnès Varda l'année d'avant, a couronné quatre figures majeures du cinéma américain : le réalistateur David Lynch – à qui on doit l'iconique Elephant Man (1980), la série Twin Peaks (1990-91) et le mystérieux Mulholland Drive (2001) – la cinéaste italienne de 91 ans Lina Wertmüller – première femme à être nommé pour l'Oscar de la meilleure réalisatrice pour Seven Beauties (1975) – l'acteur amérindien Wes Studi (Danse avec les loups) et Geena Davis, l'actrice oscarisée pour son rôle dans The Accidental Tourist (1988).

 

Une cérémonie progressiste

 

Alors qu'en juillet dernier, l'académie des Oscars annoncait une multiplication de ses membres, dévoilant un nombre record de femmes, c'est au tour des Oscars d'honneur de prouver qu'Hollywood progresse en matière de parité et de diversité. Les deux femmes récompensées cette année sont engagées dans la cause féministe : Lina Wertmüller, qui exige durant la soirée que son Oscar soit rebaptisé au féminin “Anna” et Geena Davis, une actrice engagée qui reçoit à 63 ans le prix Jean Hersholt, attribué de manière à récompenser une personnalité "dont l'action humanitaire a fait honneur à l'industrie du cinéma". Aux côtés de celle qui a fondé en 2004 l'"Institute of Gender in Media" (combattant les inégalités et les stéréotypes visant les femmes au cinéma et à la télévision), on retrouve l'acteur améridien Wes Studi, se révélant être le premier Cherokee à être couronné de la sorte.