Burna Boy : quelles stars figurent sur son nouvel album ?
Véritable star de l’afro-fusion, le Nigérian Burna Boy annonce son grand retour en 2025 avec un nouvel album, No Sign of Weakness, disponible le 11 juillet. À ses côtés, trois stars de la musique…
par La rédaction.

En 2019, Burna Boy embrasait déjà l’Olympia, à Paris
Rarement on avait vu l’Olympia bousculée de la sorte. Pendant près d’une heure quarante-cinq, d’Anybody à Dangote, l’artiste nigérian Burna Boy avait enchaîné ses titres sans laisser un moment de répit à ses fans surexcités. Au balcon, pas un seul gus n’a osé rester assis. Quant à la fosse, elle ondule comme un seul homme au rythme de l’afro-fusion du Nigérian qui transforme la salle mythique en club de danse tropicale, servi par des musiciens irréprochables.
Bien avant l’ouverture des portes, une file interminable se déploie déjà le long du boulevard des Capucines à Paris et jusque dans les rues adjacentes. Peu après 21 heures, l’“African Giant” débarque sur scène. La foule exulte. Il faut dire qu’à l’époque, le chanteur n’a annoncé que deux petites dates à l’Olympia, sold out en quelques minutes.
Les retardataires sprintent alors dans le long couloir menant à la salle de concert pour ne rien manquer du show, une jeune femme, pied dans le plâtre, se fait même porter par son compagnon… À l’intérieur, un concert très conventionnel : il propose de hurler “Burnaaa !” entre deux morceaux, fait monter sa mère sur scène pour un moment amusant, sert un discours plein de bons sentiments et jette quelques gouttes d’eau sur les spectateurs pour les ramener à la vie.
Un nouvel album en 2025 et un concert exceptionnel au Stade de France
Désormais, c’est rue Vivienne, dans le IIe arrondissement de Paris, qu’une petite foule se presse. Les fans de l’artiste attendent leur tour pour pénétrer dans une petite cabine qui diffuse Bundle By Bundle. Le nouveau titre inédit de Burna Boy. La piste vibrante annonce l’arrivée de son très attendu huitième album studio, No Sign of Weakness, disponible le 11 juillet. Au mois d’avril, c’est le Stade de France que l’artiste a enflammé.
Né en 1991 dans l’État de Rivers, au sud du Nigéria, Damini Ebunowula Ogulu, de son vrai nom, a hérité de la passion de son grand-père, un grand DJ de Lagos. Entre rap et dancehall – cette variante du reggae apparue en Jamaïque à la fin des années seventies – Burna Boy diffuse la parole de Fela Kuti, chanteur, saxophoniste et militant politique qui a marqué l’histoire de son pays.
Entre percussions hip-hop brûlantes, riffs de guitare africaine et coupé-décalé, Burna Boy, sacré meilleur artiste international de 2019 aux BET Awards et lauréat du Grammy Awards du meilleur album de musiques du monde en 2021, n’oublie pas qu’il reste, en tant que Nigérian, un dégât collatéral : “Le pouvoir et l’argent dirigent tout, constate-t-il dans un documentaire diffusé sur Apple Music. Si vous n’avez rien de tout ça, votre vie est un enfer. D’où je viens, il y a tant de vols et de corruption que cela a engendré énormément de souffrance.”
Travis Scott et Mick Jagger rejoignent Burna Boy
Après avoir révélé le titre TaTaTa en collaboration avec Travis Scott il y a près d’un mois, on découvre que deux stars de la musique ont rejoint le musicien pour son nouveau projet. D’abord, un certain Mick Jagger, figure emblématique du rock, qui incarne à lui seul l’arrogance élégante et l’énergie brute des Rolling Stones. Sa voix râpeuse, mi-cri, mi-charme, a traversé les décennies sans perdre sa morsure. On le retrouvera sur le titre Empty Chairs.
Puis, le titre Pardon dévoile un prestigieux invité belge en la personne de Stromae, alchimiste moderne de la pop électronique, mêlant rythmes dansants et douleurs existentielles avec une grâce désarmante.
Enfin, Burna Boy a convié le rappeur américain Shaboozey, pont audacieux entre le Far West et le hip-hop. Une sorte de cow-boy moderne au flow rocailleux, dont la musique galope entre banjo et 808, réinventant l’Amérique à coups de refrains entêtants.
No Sign of Weakness de Burna Boy, disponible le 11 juillet.