30 mai 2018

Les 5 rôles les plus improbables de James Franco

Aujourd'hui à l'affiche et aux commandes du film “Future World”, le comédien au charme lovelace James Franco s'est souvent cantonné à des rôles comiques ou décalés, à l'écart des grands films d'auteur plus ambitieux. Numéro revient sur les 5 rôles les plus improbables de l'acteur le plus barré d'Hollywood.

James Franco as Tristan, in “Tristan and Isolde” (2006) by Kevin Reynolds.

 

1. An executioner of hearts in the series Freaks and Geeks

 

Before taking on the role of shadowy Harry Osborn, the best friend but also arch nemesis of Peter Parker in the Spider-Man trilogy (2002 – 2007), James Franco lent his angel face to Paul Feig’s American series Freaks and Geeks. Broadcast between 1999 and 2000, the 18-episode show concentrated on little gangs of warring high school kids, with the actor playing Daniel Desario, a charismatic freak, slacker and heart breaker. A series that was both ironic and honest about adolescence but despite good reviews got cancelled because of an erratic broadcast schedule and competing slots. We had to wait another 16 years before seeing James Franco in a TV show again, this time as the protagonist of 11.22.63, based on the eponymous Stephen King novel about the assignation of former American president John F. Kennedy.

2. A halfwit Don Juan in Whatever it Takes

 

He wasn’t always a roaring success. Far from the torrid scenes in the autobiographic movie about a gay porn producer King Cobra (2016), James Franco also starred in a handful of insipid rom-coms like Whatever It Takes (2000) by David Raynr. Slaughtered by the critics, the story follows the antics of a love square in the build up to the school prom. Like a bad modern adaptation of Cyrano de Bergerac where physical appearances and popularity are at the heart of everyday puerile dramas, the film never even achieved the status of ‘so bad its good’.

https://youtu.be/h0oKTMQUhSA

3. As James Dean for the biopic James Dean

 

After auditioning some 500 hopefuls, James Franco was finally picked to play the title role of the biopic, James Dean (2001). He got cast thanks to his astonishing physical resemblance to the legendary actor of Rebel without a Cause: the same unruly hair, the same seductive gaze, the same grin hovering at the corner of his mouth… Shown at the Festival of American Cinema in Deauville, the film was a springboard for the actor’s career, which up until then had been stuck with comedies. He was even recompensed for the role at the 2002 Golden Globes. The James Franco phenomena had arrived, a youth idol searching for sex symbols to adore. 

4. A Celtic prince charming in Tristan and Isolde

 

James Franco seems as disturbed sa Tristan himself”, exclaimed a user on the movie reviewing website Rotten Tomatoes in response to Kevin Reynolds film Tristan and Isolde (2006). A freestyle adaptation for the big screen of the Celtic legend Tristan and Isolde,the work is a historical saga meets Romeo and Juliette. Like a prince charming from the most beautiful of fairy tales, he throws himself entirely into the role of the legendary hero, complete with tousled long hair and a hot body. The Franco storm is unleashed on Hollywood, and the actor boldly ventured into the unknown, having fun playing characters so different from those of his early career, yet still close to his own personality.

 

5. His cameo death in Alien: Convenant

 

With metal capped teeth, corn rowed hair and Carrera sunglasses, he is barely recognisable in the role of “Alien” the gangster in the trashy film Spring Breakers (2012) by Harmony Korine. But then James Franco isn’t always scrabbling to the top the bill, as proved by his cameo in Alien: Convenant (2017), a direct sequel to Ridley Scott’s Prometheus (2012). Born around the time of the release of the first Alien movie, the actor is a die-hard fan of the saga. Thought to have been given a major role in the science fiction series, he ended up lasting a mere ten minutes before being burnt to death while he’s still in a cryogenically induced slumber.  An indomitable beast, Franco is never where you expect him to be.

https://youtu.be/7U3OoJS2t2A

 

Recently accoladed at the Gold Globes for The Disaster Artist (2018), which he both acted in and directed, James Franco is currently starring in Future World, a sort of Mad Max, that he directed with the help of Bruce Thierry Chung. In a post-apocalyptic world, he plays a warlord accompanied by a humanoid robot, both on a voyage in desolate lands where they fight a myriad of opponents. Although punier than Mel Gibson and Tom Hardy, James Franco stops at nothing to get what he wants in this science fiction western, his umpteenth challenge in a career as bonkers as it is eclectic. 

 

On general release in American movie theatres since May 24th, Future World will be in French cinemas soon. 

 

 

https://youtu.be/wprfLFSv-Xc
James Franco dans la peau de Tristan, dans “Tristan et Yseult” (2006) de Kevin Reynolds.

1. Un “freak”  bourreau des cœurs dans la série Freaks and Geeks

 

Avant d'endosser le rôle du ténébreux Harry Osborn, le meilleur ami mais aussi rival de Peter Parker dans la trilogie Spider-Man (2002-2007), James Franco a prêté sa gueule d'ange à la série américaine de Paul Feig Freaks and Geeks. Diffusée en 1999 et 2000 et comptant 18 épisodes, le show se concentre sur des petits gangs de lycéens qui se font la guerre, avec l'acteur dans la peau de Daniel Desario, un “freak” charismatique, fainéant et bourreau des cœurs. Une série aussi ironique qu'honnête sur l'adolescence qui, malgré les bonnes critiques, se retrouve annulée à cause d'un calendrier de diffusion erratique et de créneaux horaires concurrencés. Il faudra attendre 16 ans pour retrouver James Franco en tant que protagoniste principale d'une série télévisée avec 11.22.63, basée sur le roman éponyme de Stephen King, portant sur l'assassinat de l'ancien président nord-américain John Fitzgerald Kennedy.

2. Un Don Juan benêt dans Dangereuse Séduction

 

Le succès n'a pourtant pas toujours été au rendez-vous. Loin des séquences torrides du film biographique sur un producteur de porno gay, King Cobra (2016), James Franco figure aussi au générique de comédies romantiques insipides, à l'instar de Dangereuse Séduction (2000) de David Raynr. Incendié par des critiques acerbes, le film suit l'histoire d'un carré amoureux juvénile en phase de séduction à l'approche d'un bal de promo. Semblable à une adaptation médiocre des temps modernes de Cyrano de Bergerac, où apparence physique et popularité sont au cœur des drames puérils du quotidien, le projet ne s'élève même pas au rang de nanar. 

https://youtu.be/h0oKTMQUhSA

3. Dans la peau de James Dean pour le biopic Il était une fois James Dean

 

Au terme de quelque 500 auditions, James Franco est choisi pour incarner le rôle-titre dans le biopic Il était une fois James Dean (2001). Il l'emporte grâce à sa ressemblance physique frappante avec le mythique interprète de La Fureur de vivre : même mèche rebelle, même regard séducteur, même rictus au coin des lèvres… Présenté au Festival du cinéma américain de Deauville, le film sert de tremplin à la carrière de l'acteur jusque-là plutôt abonné aux comédies. Il est même récompensé pour ce rôle aux Golden Globes en 2002. Le phénomène James Franco débute alors, idole toute désignée d'une jeunesse en quête de sex symbols à aduler.

4. Un prince charmant celtique dans Tristan et Yseult

 

James Franco semble aussi convenablement perturbé que Tristan”, s'exclame un utilisateur du site de critique cinématographique Rotten Tomatoes à propos du film de Kevin Reynolds Tristan et Yseult (2006). Libre adaptation sur grand écran de la légende celtique de Tristan et Iseut, l'œuvre s'apparente à une épopée historique mêlée à une histoire d’amour façon Roméo et Juliette. Tel un prince charmant des plus beaux contes de fées, il se prête entièrement au héros du mythe, coupe carrée mi-longue et corps de rêve exalté. La tempête Franco étant lancée sur Hollywood, l'acteur se hasarde en terre inconnue et s'amuse à jouer des personnages aux antipodes de ceux des débuts de sa carrière, néanmoins proches de sa personnalité.

5. Sa mort caméo dans Alien : Convenant

 

Grillz sur les dents, nattes collées et lunettes Carrera, il est méconnaissable dans le rôle d'“Alien” le gangster dans le film trash Spring Breakers (2012) d'Harmony Korine. Pourtant, James Franco n'a pas toujours tenu les têtes d'affiche. Preuve en est son caméo dans Alien : Convenant (2017), suite directe du long-métrage de Ridley Scott Prometheus (2012). Né à peu près en même temps que le premier film Alien, l'acteur devient un véritable fan de la saga. Pressenti pour tenir un rôle majeur dans la série de science-fiction, il n'apparaît finalement que durant les dix premières minutes du film, avant de finir brûlé alors qu’il est encore plongé dans un sommeil cryogénique. Bête indomptable, James Franco n'est jamais là où on l'attend.

https://youtu.be/7U3OoJS2t2A

Récompensé récemment aux Golden Globes pour The Disaster Artist (2018), film dont il est à la fois acteur et réalisateur, James Franco est aujourd'hui à l'affiche de Future World, une sorte de Mad Max réalisé par ses soins avec l'aide de Bruce Thierry Chung. Dans un monde post-apocalyptique, il incarne un seigneur de la guerre accompagné d'un robot humanoïde, tous deux lancés dans un voyage hardi dans des contrées désolées où ils combattront une myriade d'adversaires. Plus chétif que Mel Gibson et Tom Hardy, James Franco ne s'arrête devant rien et relève le défi du western façon science-fiction, énième challenge de sa carrière aussi barrée qu'éclectique.

 

Sorti aux États-Unis depuis le 24 mai, Future World arrivera dans les salles françaises prochainement.

https://youtu.be/wprfLFSv-Xc