Frankenstein : à quoi ressemblera le film Netflix avec Jacob Elordi et Oscar Isaac ?
C’est l’un des films les plus attendus de 2025. Découvrez les premières images du long-métrage Frankenstein de Guillermo del Toro avec Oscar Isaac, Jacob Elordi, Mia Goth et Christoph Waltz pour la plateforme Netflix.
par La rédaction.

Frankenstein, le film Netflix de Guillermo del Toro, se dévoile
On n’attendait plus que lui. Depuis plus de dix ans, le réalisateur Guillermo del Toro caresse l’idée de proposer sa vision du mythe de Frankenstein. C’est désormais chose faite. Le cinéaste mexicain, déjà couronné d’un Oscar pour La Forme de l’eau (2017), s’est toujours montré fasciné par les monstres tragiques, les âmes écorchées et les mythologies hantées.
Frankenstein était donc une évidence. Après des années de développement avorté, de rumeurs et de studios frileux, Netflix a finalement donné son feu vert à cette adaptation qui promet autant de poésie que de noirceur.

Oscar Isaac et Jacob Elordi au générique
Le premier aperçu du film de Guillermo del Toro confirme cette ambition. Des décors expressionnistes, une lumière léchée aux teintes livides, et surtout un duo d’acteurs captivant. Oscar Isaac (Dune) incarne Victor Frankenstein, savant rongé par la perte et la culpabilité. Face à lui, Jacob Elordi — dont la stature et l’intensité semblent taillées pour le rôle — campe la créature.
Autour d’eux gravitent l’actrice Mia Goth (MaXXXine), souvent muse de l’étrange, et Christoph Waltz, en inspecteur à la moralité trouble. Un casting quatre étoiles pour une œuvre qui s’annonce comme l’un des projets les plus personnels de del Toro. Il a en effet confié dans une interview récente que cette version de Frankenstein serait “une lettre d’amour à tous les exclus, une méditation sur la paternité et la rédemption”.
Frankenstein : un monstre mythique du cinéma
Mais adapter Frankenstein, c’est s’inscrire dans une tradition déjà foisonnante. Depuis le chef-d’œuvre de James Whale avec Boris Karloff, en 1931, le roman de Mary Shelley n’a cessé d’inspirer le cinéma, la musique et l’art. De la version baroque de Kenneth Branagh à la relecture punk de Danny Boyle, chaque génération semble vouloir réanimer le mythe à sa manière. Même Andy Warhol s’y est essayé, dans un délire érotico-gore devenu culte.
Dans la musique, Frankenstein devient métaphore de l’artiste et de son œuvre maudite. On pense à Alice Cooper, à Rob Zombie, aux clins d’œil de David Bowie. Dans les arts visuels, la créature inspire autant les peintres que les illustrateurs contemporains — icône de l’altérité, elle incarne le corps recomposé, le refus des normes. À la télévision, elle hante les séries Penny Dreadful ou encore les épisodes de Black Mirror qui interrogent la responsabilité morale de la science.
À l’heure de l’intelligence artificielle, du transhumanisme, de la solitude numérique, jamais cette histoire d’une créature en quête d’amour et de reconnaissance n’a semblé aussi actuelle. Reste à savoir si le film tiendra ses promesses.
Frankenstein (2025) de Guillermo del Toro, disponible en novembre sur Netflix.