Après “Game of Thrones“, Emilia Clarke se lance dans la bande-dessinée
Et si les mères étaient vraiment des super-héroïnes ? Pour Emilia Clarke, révélée par son rôle de Daenerys Targaryen dans la série “Game of Thrones”, cette piste vaut la peine d’être creusée. Mieux, la jeune actrice a fait de cette idée une bande-dessinée, entre comics fantastique et manifeste féministe.
Par La rédaction.
Si Emilia Clarke s’est faite connaître il y a maintenant dix ans en tant que Daenerys Targaryen, “Mother of Dragons” (mère des dragons) de la série Game of Thrones, c’est désormais avec Mother of Madness, une bande dessinée co-écrite avec l’autrice et dessinatrice américaine Marguerite Bennett qu’elle revient cette année. M.O.M.: Mother of Madness met en scène Maya, une jeune femme dont les super-pouvoirs apparaîtraient à certains moments précis du mois… Afin de faire évoluer notre perception du cycle menstruel, l’actrice britannique va a rebours des idées reçues sur la menstruation pour que ses différentes manifestations ne soient plus simplement synonymes de fatigue et d’exaspération. Au contraire, elles deviennent dans cette bande-dessinée une véritable force, et le principal moteur des capacités surnaturelles de son héroïne.
Dans la vie de tous les jours, Maya est une jeune maman de 30 ans vivant dans le New Jersey avec son fils Billy. D’après les premiers extraits de la bande-dessinée diffusés par Entertainment Weekly, on apprend que la jeune femme aurait échappé à un passé compliqué avant de retrouver un équilibre avec son fils et son voisin Benny. Sur la couverture, la jeune trentenaire aux super-pouvoirs est représentée dans son “costume”, vêtue d’une cagoule imaginée par Emilia Clarke qui rappelle celles des très punk Pussy Riot – musiciennes et militantes féministes russes emprisonnées par le gouvernement pour leurs actions choc dans l’espace public. Si on ne sait pas encore exactement en quoi consisteront les pouvoirs de Maya, Marguerite Bennett prévient qu’ils seront très nombreux et légèrement déjantés.
Férue de comics et de films de super-héros, Emilia Clarke n’a pas choisi la bande-dessinée au hasard pour véhiculer son message féministe. S’étant elle-même sentie exclue de la communauté comics à cause de son genre, elle souhaite à travers cet ouvrage bousculer cette culture un poil misogyne depuis l’intérieur. La question de la représentation est ici primordiale et concerne tous les aspects du livre : alors que dans un magasin de comics on trouve encore beaucoup plus de héros et auteurs masculins que féminins sur les couvertures, Emilia Clarke choisit, elle, de s’entourer exclusivement de femmes, dont l’illustratrice Leila Leiz, la directrice artistique Isobel Richardson et l’artiste Jo Ratcliffe. Une manière d’insuffler force et espoir à toutes celles qui n’oseraient pas encore se lancer dans le domaine.
M.O.M.: Mother of Madness, d’Emilia Clarke et Marguerite Bennett, disponible le 21 juillet.