3 surprises à ne pas manquer lors du Festival Lumière

1. Les Frères Dardenne récompensés

 

Chaque année, le Prix Lumière récompense une personnalité du cinéma pour l’ensemble de son œuvre et pour lien qu’elle entretient avec l’histoire du cinéma. En 2020, ce n’est pas un mais deux réalisateurs qui seront mis à l’honneur puisque c’est les frères Dardenne qui succèdent à Francis Ford Coppola au palmarès du prestigieux trophée. Une récompense de plus pour ces observateurs incomparables du prolétariat européen, réalisateurs les plus titrés de l’histoire du Festival de Cannes avec deux Palmes d’or (Rosetta et L’Enfant), un Grand prix du jury (Le Gamin au vélo), un Prix du scénario (Le Silence de Lorna) et deux Prix d’interprétation (Olivier Gourmet pour Le Fils et Émilie Dequenne pour Rosetta).

 

 

2. Le Festival de Cannes s’invite à Lyon

 

Annulé en mai à cause de la crise sanitaire, le Festival de Cannes a fait voyager sa sélection officielle dans de nombreux festivals dont celui de Saint-Sébastien et celui de Deauville. C’est au tour du Festival Lumière d’accueillir en avant-première des films initialement prévus sur la Croisette comme ADN de Maïwenn, Drunk de Thomas Vinterberg ou encore Falling, premier passage derrière la caméra de l’acteur Viggo Mortensen. Cinéma de patrimoine oblige, le Festival Lumière accueille également la sélection de films restaurés de Cannes Classics, et célébrera les 20 ans d’In the Mood for Love (2000) de Wong Kar-wai et les 60 ans du chef-d’œuvre de Jean-Luc Godard À bout de souffle (1960). 

 

 

3. Michel Audiard célébré pour son centenaire

 

Connu pour ses dialogues cinglants – on se souvient tous du mythique “les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît” entendu dans Les Tontons flingueurs (1963) – et ses collaborations avec les plus grands acteurs du cinéma français des années 50 et 60 comme Lino Ventura, Jean Gabin ou encore Bernard Blier, le scénariste Michel Audiard aurait eu cent ans en 2020. À cette occasion, le Festival Lumière imagine une grande rétrospective qui permettra de redécouvrir les films cultes écrits par le dialoguiste le plus célèbre du cinéma français comme Le Président (1961) d’Henri Verneuil et Ne nous fâchons pas (1966) de Georges Lautner mais aussi son premier long-métrage en tant que réalisateur au titre si représentatif de sa gouaille : Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages (1968).

 

Festival Lumière de Lyon, jusqu’au 18 octobre 2020.