Voyages olfactifs : trois nouveaux parfums pour s’évader

Par Aude Boissou.

Direction le Brésil : un voyage vibrant et solaire chez Byredo

Jérôme Épinette, parfumeur renommé et ami de la maison, imagine une nouvelle composition colorée, joyeuse et lumineuse qui vibre aux couleurs du Brésil. Les premières effluves révèlent un cocktail gourmand et éclatant de noix de coco et d’aldéhydes, bientôt rattrapé par un souffle chaud et lacté de jasmin, d’encens et de musc. En fond, un trio sensuel et texturé de santal, de bois de cachemire et d’ambre salé offre à la fragrance une profondeur enveloppante. Onctueuse et généreuse, cette nouvelle création respire la joie de vivre solaire et unique du Brésil.

“Alto Astral”, eau de parfum, BYREDO. 165 euros, 50 ml.

Direction Kyoto : un voyage olfactif apaisant et contemplatif signé Le Labo

Septembre, le mois où la collection City Exclusive de Le Labo s’enrichit d’une nouvelle fragrance en hommage à une ville élue par le label. Pour la deuxième fois de son histoire, la marque célèbre le pays du Soleil-Levant, déjà mis à l’honneur en 2008 avec Gaiac 10 Tokyo. Cette année, direction Kyoto avec Osmanthus 19, une fragrance délicate qui s’ouvre sur des notes légèrement surannées d’encens et de lavande, un duo bien coutumier de la parfumerie. Ensuite, discrètement, les multiples facettes de la fleur d’osmanthus deviennent tour à tour florales, fruitées, voire animales. Enfin, le fond finit par révéler des teintes boisées et résineuses tout en élégance. Une composition à la fois mystérieuse et chaleureuse. 

“Osmanthus 19”, eau de parfum, LE LABO, 335 euros, 50 ml.

Un horizon céleste et magnétique chez Aesop 

Above Us, Steorra est une eau de parfum qui s’inspire d’un ciel nocturne incandescent traversé par des poussières de lumière, celles que l’on nomme “étoiles filantes”. La parfumeuse Céline Barel imagine ici un accord ambré réinventé, moins suave, plus épicé, travaillé autour de la bergamote, de la cardamome, de l’encens, du labdanum et de la vanille. Entre chaleur et fraîcheur, bois et résines, la fragrance déploie une profondeur magnétique, à la fois ancrée et céleste. 

“Je voulais créer un ‘ambre céleste’, une idée qui m’est venue en observant la boutique Aesop de Collins Street à Melbourne, dont le plafond est recouvert de flacons Aesop récupérés et broyés, puis mélangés à un enduit. Ce plafond m’a immédiatement fait penser à un magnifique ciel étoilé. Above Us, Steorra n’est pas seulement une étoile, c’est une étoile filante, quelque chose d’incandescent, à la fois chaud et froid. C’est un bouquet complexe d’épices qui laisse une traînée lumineuse dans l’obscurité.” Céline Barel

“Above Us, Steorra”, eau de parfum, AESOP, 165 euros, 50 ml.