Empreinte Design, the label that transforms shoe soles into objets d’art

Mode, food, art… la street culture s'est infiltrée partout. L’un de ses totems ? La sneaker. Collaborations, customisations, ultrapersonnalisation… la chaussure passée des stades au bitume troque à présent son statut d’accessoire streetwear pour celui d’objet d’art. Clémence Chasselon, elle, a choisi de l'envisager sous un angle très particulier : la semelle ! Fascinée par les détails de graphisme qui caractérisent, sur chaque sneaker, cette surface en contact avec le sol, cette Nike addict travaille essentiellement sur les modèles iconiques du label américain : la Air Max 1, la Air Force 1 ou encore la Air Jordan. Des paires mythiques dont elle connaît l’histoire par cœur, et auxquelles elle rend hommage en les transformant en œuvres d'art : après l’étape du moulage en résine de la semelle, vient la personnalisation : fleurs, poudres, pigments ou paillettes, des éléments qu’elle incruste avec parcimonie, pour en faire un objet de design unique. 

 

 

“Les détails de ces semelles sont super étudiés, elles sont mythiques ! s'emballe la jeune artiste Clémence Chasselon. La destinée ordinaire d'une semelle de sneaker, c'est d'être ‘poncée’ à force d'arpenter les rues. Choisir de les figer pour l'éternité, de les garder intactes, accrochées au mur, c’est un pied de nez au principe que prônent les ‘sneakerheads’ [les passionnés de sneakers] : ‘Rock it, don’t stock it’ [‘porte-les, ne les stocke pas’].” Avec son Empreinte Design, cette Marseillaise de 22 ans passée par les Beaux-Arts parachève une démarche artistique entreprise il y a cinq ans avec son premier projet : The Freshest Customs. Même support, même combat : des personnalisations de modèles, réalisées en duo avec son copain, sneaker addict de la première heure et graphiste de formation, pour fuir l’uniformité qui gangrène la culture street.

 

Créations disponibles sur Etsy.com