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Le défilé Alaïa en 3 looks fascinants
Chaque saison, le défilé Alaïa regorge de looks audacieux, qui se démarquent par leur allure sculpturale et novatrice. Numéro revient sur trois silhouettes fascinantes, repérées au sein de la collection printemps-été 2026.
Par Camille Bois-Martin.

Les bas ornés de franges du défilé Alaïa
Le vestiaire Alaïa se base sur deux esthétiques à priori antinomiques, mais qui, au sein de la maison de mode, deviennent complémentaires : des coupes radicales et innovantes et un style simple et intemporel. Sous l’égide de Pieter Mulier, cette esthétique chère au regretté Azzedine Alaïa se magnifie, tant dans les collections de haute couture que dans le prêt-à-porter.
Chaque saison, on se laisse en effet envoûter par les créations du Belge, qui regorgent de détails novateurs et surprenants. À l’instar de ces bas ornés de longues franges sur les cuisses : au premier regard, on croirait observer une jupe, mais, en observant de plus près, on s’aperçoit le tissu s’arrête au-dessus du genou et plonge jusque dans les chaussures. Une pièce audacieuse et terriblement sexy, arborée, au sein de ce défilé, avec une robe en cuir ou une autre à manches longues.

Pour le printemps-été 2026, la robe se porte par dessus le manteau
Anomalie stylistique ou coup de génie, une silhouette de ce défilé Alaïa a particulièrement retenu notre attention : sur un trench en cuir oversized brun, une robe couleur prune semble se dessiner. Ses drapés épousent le cou de la mannequin et se faufilent sous la ceinture du manteau, flottant au-dessus de ses revers.
Un look étonnant, qui reflète notamment les inspirations de Pieter Mulier pour le printemps-été 2026. Ce dernier souhaite en effet poursuivre l’esthétique sculpturale, audacieuse et intemporelle, façonnée au sein de sa précédente collection. Difficile, ici, d’argumenter : deux pièces intemporelles se transforment en un et seul et même vêtement, exécuté à la perfection.

Le pantalon drapé caché dans les escarpins
Pour le printemps-été 2026, le créateur belge évoque également, dans sa note d’intention, l’idée de “tension”. Celle-ci se traduirait par la torsion des vêtements et par la façon dont ils épousent la silhouette, s’arrêtant ou se poursuivant sur des parties inattendues du corps.
Cette description en tête, on observe ainsi avec stupéfaction des pantalons blancs plissés, semblables à des collants. Ces derniers jaillissent, par exemple, d’un long manteau noir, pour plonger à l’intérieur des escarpins, et ne laisser apparaître ni ourlet, ni fin. Hypnotique, ce look somptueux joue avec les frontières du trompe-l’œil, à l’instar de la majeure partie de la collection (tel un bomber en cuir transformé en combi-short).
Tous les looks du défilé Alaïa printemps-été 2026










































