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Avant la série Le Comte de Monte-Cristo, Sam Claflin fascinait dans un show ultra rock
Alors qu’il brille actuellement dans la série Le Comte de Monte-Cristo, l’acteur britannique Sam Claflin s’était déjà fait remarquer dans de nombreux films et dans une sublime série : Daisy Jones and The Six. Retour ce moment passionnant de sa carrière.
propos recueillis par Violaine Schütz.

Avant de briller dans la série Le Comte de Monte-Cristo, diffusée sur france.tv depuis décembre 2025, le comédien Sam Claflin avait déjà une longue carrière derrière lui. Le charmant acteur britannique âgé de 39 ans a notamment joué dans plusieurs blockbusters, de Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence (2011) à Hunger Games (2013-2014-2015) en passant par Blanche-Neige et le Chasseur (2012).
De Daisy Jones and The Six au Comte de Monte-Cristo
On l’a aussi vu dans un registre romantique dans les remarqués Love, Rosie (2014) avec Lily Collins et Avant toi (2016) avec Emilia Clarke. Mais si on devait commencer par un seul programme pour mieux connaître la star d’Enola Holmes (2020), ce serait la série Daisy Jones and The Six (2023). Dans cette excellente série mettant en scène Riley Keough et Camila Morrone, Sam Claflin, joue une rock star charismatique des années 70. Un rôle puissant dont il nous parlait avec passion en 2023.

L’interview de Sam Claflin
Numéro : Qu’est-ce qui vous a aimantés dans la série Daisy Jones and The Six ?
Sam Claflin : Il y avait de nombreuses raisons d’accepter ce projet. La première, c’était la super équipe de personnes impliquées dans le projet, à commencer par les autres acteurs et la société de production Hello Sunshine, dirigée par Reese Witherspoon, et impliquée dans le lancement de la série. J’aimais notamment ce que Riley apportait à la série. Le livre était excellent et j’appréciais cette histoire dans laquelle les femmes prenaient une place importante et les personnages étaient très riches. Le musicien Billy Dunne, que j’interprète, est un homme très complexe, avec un cheminement stimulant à jouer. C’était un vrai défi. Le fait que l’histoire se passe dans les années 70 était également une opportunité de mieux connaître cette époque, cette culture.
Certains aspects de la série font penser au groupe Fleetwood Mac. Vous êtes-vous inspirés de musiciens célèbres pour vos rôles ?
Oui, il y a quelques musiciens de cette époque dont je me suis inspiré dont Bruce Springsteen, qui a des points communs avec le personnage de Billy. C’est un col bleu, un homme de la classe ouvrière, avec une allure très cool, souvent vêtu de denim. Il y avait beaucoup de photos de lui dans mon moodboard, dans lequel la designer de costume a puisé. Et Lindsey Buckingham, chanteur et guitariste de Fleetwood Mac, que j’admire et que j’ai beaucoup regardé, m’a aussi inspiré. Il y a de multiples références à des gens qui m’ont influencé et j’ai mis tout ça dans un shaker pour construire ma propre version de Billy, qui est d’abord inspirée par le personnage du livre, et par ce que les autres personnages disent de lui dans le livre. Mais je pense avoir aussi mis de moi dans Billy. C’est un vrai amalgame !

“Aujourd’hui, tout le monde s’improvise journaliste.” Sam Claflin
Voyez-vous des points communs entre la scène musicale de Los Angeles des seventies et le Hollywood d’aujourd’hui ?
La différence, c’est qu’aujourd’hui, tout le monde s’improvise journaliste. Tout le monde possède un téléphone avec un appareil photo intégré et peut poster des infos sur Twitter et les autres réseaux sociaux. Du coup, tout le monde est plus exposé et vous ne pouvez pas faire autant de bêtises que dans les années 70. À l’époque, pour communiquer, vous deviez soit vous rendre dans une cabine téléphonique, soit essayer d’obtenir un article dans un magazine. De nos jours, tout peut devenir viral en une seconde. Il est donc presque impossible de vivre le même lifestyle que les rock stars des 70’s sans se faire prendre. J’aurais aimé, cependant, qu’on ait autant de liberté que dans les seventies.
Aimez-vous votre génération ?
Oui, je suis content d’appartenir à une génération qui a connu le monde avant les réseaux sociaux. J’ai connu le moment où on ne pouvait pas être en retard, car nous n’avions pas de téléphone portable pour prévenir la personne avec laquelle nous avions rendez-vous. Si tu disais à quelqu’un que tu serais à telle heure au croisement de deux rues, tu devais y aller et attendre jusqu’à ce qu’il arrive. C’était un tout autre monde !

“J’aurais aimé avoir autant de liberté que dans les seventies.” Sam Claflin
Vous avez presque tous appris à jouer d’un instrument ou à chanter (à part Suki Waterhouse, qui est aussi musicienne) pour le show…
On partait de loin, en effet. Très jeune, j’avais joué de la guitare, mais sans atteindre un gros niveau. Et Riley Keough avait déjà joué Led Zeppelin ou Metallica à la guitare… En tout cas, je n’étais jamais allé dans un studio d’enregistrement avant de me rendre à l’audition pour la série. Je ne savais pas à quoi cela ressemblait, à part à travers les films qui en montraient. Mais cela n’a rien à voir avec un vrai studio. Tout comme faire l’amour à un micro n’a rien à voir avec le fait de faire réellement l’amour (rires). Mais là, je me perds un peu, c’est un autre sujet…
Avez-vous réussi à piquer quelques-uns des looks géniaux des personnages sur le tournage ?
Il y a une scène, mais je ne sais pas si elle apparaît dans la version finale, où Billy arrive dans un stade pour jouer. Il se tient à l’extérieur, devant un stand qui vend du merchandising de son groupe, Daisy Jones and The Six. J’ai pris des tee-shirts avec ma tête dessus. Un de chaque design présent sur le stand. Je n’avais jamais vu mon visage sur un tee-shirt auparavant. Alors même si c’était Billy Dunne et pas moi, c’était très chouette. La collection se trouve actuellement chez ma mère.
Daisy Jones and The Six (2023) de Scott Neustadter et Michael H. Weber, disponible sur Amazon Prime Video. Les premiers épisodes de la série Le Comte de Monte-Cristo (2025) de Bille August, sont disponibles sur france.tv.