14 déc 2020

Best of: dans le lit de Rocco Siffredi, Grace Jones, Dita von Teese…

Mode, musique, cinéma, art contemporain… Numéro vous propose un best of de ses interviews cultes et condense toutes les questions dérangeantes adressées aux plus grandes stars, de Karl Lagerfeld à Alicia Keys en passant par Rocco Siffredi ou Jeff Koons.

Karl Lagerfeld par Stéphane Feugère.

KARL LAGERFELD

 

 

L’immense couturier disparu en 2019 n’aura jamais rien perdu de la verve qui avait contribué à faire de lui une figure culte de la mode et une véritable icône pop.

 

 

Numéro: Que pensez-vous du mouvement #BalanceTonPorc ? 

Karl Lagerfeld: J’en ai ras le bol. Et puis je ne mange pas de porc. Ce qui me choque, c’est que toutes ces starlettes ont mis vingt ans à se rappeler les événements. Sans parler du fait qu’il n’y a aucun témoin à charge. Cela dit, M. Weinstein, je le déteste. J’ai eu un problème avec lui à l’amfAR [le gala de l’amfAR est organisé lors du Festival de Cannes au profit de la lutte contre le sida]…

 

 

A-t-il tenté de vous traîner dans sa chambre d’hôtel, vous aussi ? 

Non, ce n’était pas d’ordre sexuel, mais plutôt professionnel. Je vous épargnerai les détails, mais il n’est pas ce qu’on pourrait appeler un homme de parole.

 

 

Les mouvements #MeToo et #Time’sUp ont-ils affecté la façon dont vous abordez votre métier ?

Absolument pas. J’ai lu quelque part qu’il fallait maintenant demander aux mannequins si elles étaient à l’aise lorsqu’elles posaient. C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres : à partir de ce moment-là, en tant que créateur, vous ne faites plus rien. Quant aux accusations portées contre ce pauvre Karl Templer [le directeur de création du magazine Interview], je n’en crois pas un traître mot. Une fille se plaint qu’il lui a tiré sur la culotte et il se fait aussitôt excommunier par une profession qui jusque-là le vénérait. On croit rêver. Si vous ne voulez pas qu’on vous tire sur la culotte, ne devenez pas mannequin ! Rejoignez plutôt l’Union des ursulines, il y aura toujours une place pour vous au couvent. Ils recrutent, même !

 

 

Propos recueillis par Philip Utz.

 

 

Découvrez l’interview culte de Karl Lagerfeld en intégralité.

 

 

 

Karl Lagerfeld par Stéphane Feugère.

GRACE JONES 

 

 

Diva aussi charismatique qu’extravagante, la disco queen des années 80 répond aux questions dérangeantes de Numéro…

 

 

Numéro: On raconte que la piste du Studio 54 ressemblait à s’y méprendre à une piste de ski couverte de poudreuse.

Grace Jones: À cette époque, ce n’était pas tant une question de quantité que de qualité. La consommation de cocaïne était beaucoup plus festive et sociale. On sniffait comme d’autres boivent du café. Personne ne s’en cachait. Pour preuve : au Studio 54, il y avait une énorme cuillère à coke suspendue au-dessus de la piste. Aujourd’hui, c’est nettement moins convivial, les gens disparaissent aux toilettes toutes les cinq minutes.

 

 

Le lynchage médiatique réservé aux Amy Winehouse et autres divas défoncées est-il justifié ?

Plus les substances illicites seront stigmatisées, plus les géants pharmaceutiques vendront d’anxiolytiques et d’euphorisants. Ce sont eux qui tirent leur épingle du jeu. Beaucoup de mes amis ont fait des overdoses suite à la consommation de produits délivrés sur ordonnance. Cette chasse aux sorcières orchestrée par la presse me paraît donc purement et simplement hypocrite.

 

 

Planiez-vous toujours lors de vos prestations ?

Une seule fois, mais ce fut un flop. Je n’ai pas suivi de formation lyrique, et chanter me demande un effort surhumain. Autant vous dire qu’avec la gorge desséchée et les gencives anesthésiées, cela ne facilite pas la tâche.

 

 

Propos recueillis par Philip Utz.

 

 

Découvrez l’interview culte de Grace Jones en intégralité.

Karl Lagerfeld par Stéphane Feugère.

JEFF KOONS

 

Ses œuvres délirantes figurent parmi les plus cotées au monde. Révélé auprès du grand public en 1991 lors de son kitschissime mariage avec la Cicciolina, l’artiste a toujours excellé dans l’art de cultiver son image dans les médias. 

 

 

Numéro: Exposer ses propres œuvres chez soi, est-ce une faute de goût ? 

Jeff Koons: Un calvaire, vous voulez dire ! Je n’infligerais jamais ça à ma famille ou à moi-même. Chez moi, j’expose plutôt ma collection d’œuvres du XXe – Dalí, Magritte, Man Ray et Lichtenstein –, ainsi qu’une poignée de pièces contemporaines signées Elizabeth Peyton ou Thomas Struth. Ma femme Justine est également artiste, et nous avons chez nous nombre de ses peintures et photographies.

 

 

Michael Jackson n’a-t-il jamais souhaité acquérir la porcelaine grandeur nature à son effigie ? 

Jackson m’a fait savoir qu’il était curieux d’assister à l’élaboration de la pièce dans mon studio new-yorkais. J’avais beau lui expliquer que la sculpture serait réalisée par des artisans en Europe, il a fait celui qui n’entendait rien. À chaque fois qu’il prenait rendez-vous, il me posait un lapin. Et lorsque je suis allé lui rendre visite à Neverland, il s’était volatilisé. Silence radio. J’ai fini par lâcher l’affaire.

 

 

Vous a-t-il intenté un procès pour violation du droit à l’image ? 

Il fut un temps où Picasso, Warhol et Duchamp empruntaient impunément aux œuvres d’autrui. Dans les années 80, on traitait les artistes américains de cupides arrivistes qui ne pensaient qu’à leur compte en banque. Les photographes de cartes postales ont déployé une armée d’avocats pour nous intenter des procès abusifs pour violation du copyright. Il nous faut toujours assurer nos arrières, même si je reste convaincu que l’appropriation artistique est honnête.

 

 

N’avez-vous jamais été cupide et arriviste ? 

L’argent que je gagne offre une confortable ceinture de sécurité à ma famille, certes, mais il n’a jamais été ma motivation principale. L’art est une expérience viscérale que je ressens au plus profond de moi, comme si une réaction chimique intérieure me permettait de transcender mes limites.

 

 

Propos recueillis par Philip Utz.

 

Découvrez l’interview culte de Jeff Koons en intégralité.

Dita Von Teese par Ali Mahdavi.

DITA VON TEESE

 

Numéro s’était glissé sous les draps de la stripteaseuse et mannequin Dita Von Teese. Souvenirs de ses confidences sur l’oreiller…

 

 

 

Numéro: De quoi sont faits vos cauchemars ?

Diva Von Teese: Il m’arrive souvent de rêver que je me retrouve dans les coulisses d’une revue burlesque, juste avant mon entrée en scène, avec une pièce de mon costume qui manque. Mortifiée, je m’exclame : “Pourquoi diable ce string est-il en Lycra violet, alors qu’il était censé être en satin strassé ?” 

 

 

Que portez-vous au lit ?

J’ai une vaste collection de négligés en soie et dentelle que je ne manque jamais d’enfiler avant de me coucher.

 

 

 

Le sexe a-t-il tendance à vous réveiller ou à vous assoupir ?

Tout dépend de l’heure où je passe à la casserole.

 

 

N’est-il pas fatigant de répondre aux journalistes ?

Le prochain qui me demande de m’expliquer sur mes débuts dans le burlesque, je l’étouffe avec mon oreiller.

 

 

Propos recueillis par Philip Utz.

 

 

Découvrez l’interview culte de Dita Von Teese en intégralité.

Rocco Siffredi par Jean-Baptiste Mondino.

ROCCO SIFFREDI

 

 

L’incontournable star du porno Rocco Siffredi avait conversé avec Christine Angot pour Numéro Homme.

 

Il vient d’une famille d’Ortona. Quelques années plus tard, il a eu peur. Il rendait visite à ses parents, et le médecin de famille est venu le voir : “Tu vas jamais te marier Rocco, si tu fais du porno, personne voudra de toi.” Il a pensé que jamais il ne vivrait avec une femme, et qu’il n’aurait pas d’enfants. Puis, le temps a passé. La situation a évolué. Il était devenu une star. Un jour, son père, qui avait 70 ans à l’époque, a même commencé à lui parler comme s’il était son meilleur ami : “Si toi tu me comprends pas Rocco, qui va me comprendre ?”

– Et qu’est-ce qu’il vous a dit ?

– Il m’a raconté toutes ses petites histoires de sexe.

– Il était encore avec votre mère ?

– Non, elle était morte. Elle est morte en 1991.

– Lui il est toujours vivant ?

– Il est mort en 2013.

Don Juan a connu mille trois femmes, “mille e tre”. Rocco Siffredi en a connu cinq mille.

– Je suis attiré par toutes sortes de femmes, c’est mon point fort. Mon point fort c’est que j’aime donner du plaisir, et que j’aime toutes sortes de femmes.

– Pourtant j’ai lu dans la presse quelque chose de désagréable sur Catherine Breillat…

– C’est n’importe quoi. Vous avez lu ça où ? J’adore Catherine, elle m’a même pris la bite dans la main pour montrer à l’actrice comment elle devait faire, et ça a été le moment le plus excitant du film…

 

 

Propos recueillis par Christine Angot.

 

 

Découvrez l’interview culte de Rocco Siffredi en intégralité.

Rocco Siffredi par Jean-Baptiste Mondino.

ALICIA KEYS

 

 

 

Alicia Keys est l’artiste R’n’B la plus accomplie de sa génération. Loin des soupes souvent servies dans l’univers du rap et de la soul, les bouleversantes prestations live au piano de miss Keys auront fait d’elle une diva dans la lignée de Billie Holiday et de Dorothy Dandridge.

 

 

Numéro: Enfant, traîniez-vous avec les travelos, toxicos et autres piliers peu recommandables du Hell’s Kitchen, le quartier insalubre de Manhattan dans lequel vous avez grandi ?

Alicia Keys: Le quartier était pour le moins métissé : de la station de métro jusqu’à chez moi, à tous les coins de rue il y avait des putes, des macs, des junkies et des dealers. Cela dit, lorsque vous grandissez dans le caniveau, les lumières de Broadway n’en paraissent que d’autant plus vives.

 

 

Usez-vous sans modération de vos droits de diva ? 

Plus vous devenez célèbre, plus les gens s’attendent à ce que vous fassiez des caprices de star. Lorsqu’ils se rendent compte que vous n’êtes pas l’emmerdeuse impossible qu’ils s’étaient imaginée, ils sont presque déçus. Croyez-moi, j’en ai rencontré des ignominieuses divas. A vous faire froid dans le dos. J’en sors toujours dépitée et je me dis : “Celle-là, je ne suis pas pressée de la revoir. Dommage, moi qui l’admirais tant !”

 

 

Comment expliquer les play-back torchés de Britney Spears à chaque  MTV Awards ? 

Cela m’attriste énormément. Il est très facile de se laisser submerger par sa propre notoriété, et je ne sais pas dans quelle mesure il est possible de refaire surface lorsque vous avez vraiment touché le fond. La gloire est bien pire que l’héroïne : on y devient très vite accro, et dès que tous les regards ne sont plus tournés vers vous, le sentiment de manque devient insoutenable.

 

 

Propos recueillis par Philip Utz.

 

 

Découvrez l’interview culte d’Alicia Keys en intégralité.

Sir Ian McKellen par David Bailey.

SIR IAN McKELLEN

 

 

 

Si ses prestations dans “Le Seigneur des anneaux”, “X-Men” et autres “Da Vinci Code” l’ont fait connaître du grand public, Sir Ian McKellen est avant tout l’un des derniers grands acteurs shakespeariens…

 

 

Numéro: Comment expliquez-vous qu’en dépit de votre stricte éducation chrétienne, vous soyez aujourd’hui un athée impénitent ? 

Ian McKellen: Enfant, j’affectionnais le communautarisme de la paroisse chrétienne. Les écoles religieuses, les messes dominicales, les vacances bon marché entre chrétiens bien-pensants… Ce n’est que bien plus tard que j’ai réalisé que la religion avait pour vocation de diviser et non de rassembler. L’homophobie rampante prônée par la plupart des dirigeants religieux est édifiante. La croyance religieuse est une chose, le matraquage idéologique en est une autre.

 

 

Ne craigniez-vous pas de vous aliéner votre public en proclamant sur un talk-show américain que la Bible n’est qu’un tissu de mensonges ? 

J’étais en pleine promo au Festival de Cannes lorsque ma langue a fourché. J’aurais mieux fait de l’avaler. Mais les Américains ne sont pas tous des évangélistes abrutis. 5 % de la population restent parfaitement fréquentables, je peux vous l’assurer.

 

 

Pourquoi alors avoir récidivé en déchirant des pages de la Bible en public ? 

Lorsqu’un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, tous deux ont fait une chose détestable. Ils doivent absolument être mis à mort.” Excusez-moi du peu, mais c’est écrit, noir sur blanc, dans le Lévitique. À force de systématiquement trouver ces satanés versets au chevet des lits d’hôtel, j’ai fini par prendre la mouche. Pour la petite histoire, un couple d’amis mariés s’est amusé à m’envoyer une trentaine de ces pages, chinées dans des chambres au gré de leurs voyages. Leur carte mentionnait simplement : “Pour les W-C.” Dont acte.

 

 

 

Propos recueillis par Philip Utz.

 

 

 

Découvrez l’interview culte de Ian McKellen en intégralité.

Sir Ian McKellen par David Bailey.

DIANA ROSS

 

 

Des Supremes à “Upside Down”, le parcours mouvementé d’une conquérante, qui a dû batailler pour devenir la diva soul qu’elle rêvait d’être.

 

 

 

Rencontrer une “icône” n’est jamais une chose simple. Il y a d’abord l’excitation. Toujours drôle de croiser un mythe. Et pas n’importe lequel. Diana Ross, un nom évocateur, une légende entrée au panthéon de la pop. L’une des plus grandes divas vivantes. Une beauté étrange et mystérieuse. A l’ère de la communication, du tout surveillé et checké, les attachées de presse, managers et autres agents ont les pleins pouvoirs. Celui de Diana veut lire les questions. Il souhaite s’assurer que rien de personnel ou de politique ne sera évoqué. Très bien. Il renvoie le fax, soulignées en rouge les questions qui fâchent et qui doivent sauter. Ah bon ! on ne peut pas demander à Diana de raconter le Studio 54, ou quelle a été sa plus belle “hangover” ? Soudain, le charme commence à désopérer, l’excitation à retomber. Et si Diana était aujourd’hui comme toutes ces stars, entourée de cerbères qui, sous prétexte de la “protéger”, en ont fait une machine à débiter des réponses calibrées. Malgré cela, il faut y aller. La diva reçoit au Plaza Athénée. Dans une suite, comme il se doit. D’emblée, l’attachée de presse prévient : “Elle est un peu fatiguée, le jet lag, mais elle adore papoter entre filles.” Rassuré, on pénètre dans l’antre qui lui est réservé. Suivi de près par l’agent qui prend place juste derrière le grand canapé. Durant toute l’interview, il notera minutieusement les propos très “tendancieux” tenus…

 

 

Par Églée de Bure.

 

 

Découvrez l’interview culte de Diana Ross.

Sir Ian McKellen par David Bailey.

ANDRÉ 3000

 

 

Derrière les noms de scène Cupid Valentino, Chamelio Salamander, Ice Cold ou encore André 3000 se cache André Benjamin, leader du groupe hip-hop Outkast qui explique pourquoi il ne faut jamais traiter un homme, un vrai, de métrosexuel…

 

 

Numéro: Les filles ne trouvent-elles pas suspects les hommes qui font trop attention à ce qu’ils portent ?

André 3000: Certaines trouvent déconcertants les hommes trop apprêtés, d’autres voient là un signe extérieur de richesse au contraire bien alléchant. Ce qui me consterne, c’est qu’il est aujourd’hui impossible de soigner son hygiène personnelle sans être pointé du doigt, ridiculisé. Pire encore, traité de métrosexuel. Comme si le fait de se limer les ongles et de repasser ses chemises remettait en cause la virilité des hommes. Dieu sait que si un jour j’étais une nana, j’aimerais autant que le mec qui me tripote ait les mains un minimum propres.

 

 

Portez-vous de la fourrure ? 

Cela m’arrive.

 

 

Pourquoi diable alors êtes-vous végétarien ? 

Pour des raisons de bien-être personnel. Je me sens beaucoup plus en forme depuis que je ne touche plus à la chair animale.

 

 

En vous sacrant le “végétarien le plus sexy de la planète”, les militants anti-fourrure de PETA se doutaient-ils une seule seconde que vous rongiez vos carottes vêtu d’une étole de chinchilla ? 

À dire vrai, je suis aussi surpris que vous qu’ils m’aient décerné ce prix.

 

 

Quelle est la pire faute de goût pour un homme ? 

Porter une robe.

 

 

Propos recueillis par Philip Utz.

 

 

Découvrez l’interview culte d’André 3000 en intégralité.

Rossy de Palma par Sofia Sanchez et Mauro Mongiello.

ROSSY DE PALMA

 

 

L’actrice espagnole a accepté de se glisser sous les draps et de répondre à nos questions… légèrement indiscrètes. 

 

 

Numéro: Quels sont vos rêves, vos fantasmes les plus inavouables ?

Rossy de Palma : Vous savez, je n’ai pas forcément besoin d’être dans les bras de Morphée pour rêver d’un monde meilleur, d’un avenir où la bêtise ne triompherait plus sur le bien. D’un futur où les fractures sociales seraient balayées, où tout le monde mangerait à sa faim et où les frontières tomberaient, la corruption et la discrimination disparaîtraient. Je partage mon temps entre l’Espagne et la France, et je suis très sensible au prétendu problème d’immigration en France, qui en réalité n’en est pas un. Est-il besoin de rappeler que l’“immigration” – du spermatozoïde vers l’ovule, en l’occurrence – est à l’origine du monde ? 

 

 

Ne parlez pas de sperme, par pitié, ça me dégoûte !

Pendant longtemps les scientifiques ont cru qu’il s’agissait du spermatozoïde le plus endurant, le plus agile qui fécondait l’ovule. Que la survie de l’espèce répondait à la loi – somme toute assez machiste, disons-le– du plus fort. Mais saviez-vous que des études récentes ont montré que l’ovule est en mesure de sélectionner le spermatozoïde qui le féconde ? Que le spermatozoïde avec la plus belle queue n’est pas forcément accepté par l’ovule si sa tête ne lui revient pas ? En effet, il semblerait que, même à cette étape primaire de la vie, ce soit déjà la femme qui décide. 

 

 

Le lit reste-t-il le meilleur endroit pour faire l’amour ?

Le lit, c’est pas mal. Ce qui ne veut pas forcément dire que l’amour doit toujours se faire à l’horizontale. Personnellement, si je le pouvais, je passerais ma vie au lit à regarder des films, à boire du thé, à lire des romans et à tirer des plans sur la comète. On peut tout faire au lit. D’ailleurs j’adore cette idée vaguement décadente de recevoir des invités chez soi, telle une vestale allongée dans son lit. Malheureusement, on ne peut pas toujours se le permettre. 

 

 

Propos recueillis par Philip Utz.

 

 

Découvrez l’interview culte de Rossy de Palma en intégralité.