Louis Vuitton dévoile les vitrines futuristes imaginées par Nicolas Ghesquière et Es Devlin
La maison Louis Vuitton propose, à l’occasion du lancement de sa collection femme printemps-été 2019, douze vitrines digitales impressionnantes. Conçues par Es Devlin sous la direction artistique de Nicolas Ghesquière, elles symbolisent un portail de téléportation vers une ville réinventée.
Par La rédaction.
À Paris, Shanghai ou encore Londres, les toutes nouvelles vitrines digitales et futuristes de Louis Vuitton font leur apparition. Véritables appels au voyage à travers le temps et l’espace, chacune renferme en elle – tout comme une carte postale – un portail de la ville concernée, et, une alternative : ce à quoi elle pourrait ressembler dans l'avenir.
Éclectiques, ces vitrines sont composées d’une scénographie plurielle assurée par Es Devlin, artiste qui avait déjà collaboré avec la maison en concevant la soucoupe volante grandeur nature du défilé Croisière à Rio de Janeiro en 2017. Originales, elles associent l’exposition de mannequins de vitrine réinventés – représentés par des femmes en mouvement – à des installations composées notamment de vidéos signées du designer graphique Mike Winkelmann, alias Beeple.
“Mon principal objectif était de proposer une vision différente des villes du futur, de rompre avec les scénarios catastrophes souvent présentés dans les œuvres de science-fiction, explique le designer graphique. Même s'il nous reste encore un long chemin à parcourir, j'ai le sentiment que les êtres humains s'attachent de plus en plus à bâtir un avenir meilleur pour chacun d'entre nous. C'est pourquoi j'ai voulu présenter des villes futuristes qui mettent à l’honneur la beauté et l’imagination de ses habitants, et j'espère que mon intuition se vérifiera”, explique l’artiste.
Loin de l'esthétique sombre et inquiétante de Metropolis ou Blade Runner, le designer graphique livre donc pour Louis Vuitton un univers citadin attractif et coloré. Sur la place Vendôme, les vitrines laissent entrevoir un passage parisien surplombé par des voitures volantes, tandis qu’à Milan les monuments historiques côtoient des signaux lumineux encastrés… Chaque vidéo dure vingt-quatre heures et orchestre une modification de ses couleurs en fonction du moment de la journée. De cette manière, futur possible et présent vécu heure par heure sont liés, de manière indéfectible, dans un espace temps-commun.